De retour d’une très longue convalescence de onze mois après une rupture du ligament croisé antérieur du genou, Tiago Santos retrouve peu à peu des sensations. Dans un très bon français, le latéral portugais, entré en jeu face au PSG (1-1), évoque également ce choc et se veut moins sévère que Romain Perraud et son entraîneur.
Tiago, y a-t-il des regrets ou est-ce un bon point contre Paris
« (En anglais.) Je pense que c’est un bon point. On a fait un bon match défensivement, on a aussi eu quelques opportunités. Mais c’est un bon point, on n’est pas distancé au classement.
Ne pensez-vous que vous auriez pu mieux faire dans le contenu du match ?
(En français.) Après le match, on peut dire qu’on peut mieux faire ci ou ça. Mais je pense qu’on a fait un match compétitif.
N’y a-t-il pas de regrets ou de frustration chez vous comme chez Romain Perraud ?
Ça peut être le sentiment à chaud après un match nul, sachant qu’on peut même marquer à la fin. Mais c’est vraiment un bon point.
C’est un mec du LOSC, c’est la maison pour lui. C’est un match différent pour lui.
Tiago Santos, à propos de Lucas Chevalier
Le but d’Ethan Mbappé illustre la force de cette équipe et des remplaçants…
Tout le monde est important dans l’équipe. Depuis le début de saison, les entrants sont décisifs. Ethan l’a été, on est très contents pour lui.
Comment avez-vous trouvé Lucas Chevalier ? Y avait-il une émotion particulière ?
C’est normal ! C’est un mec du LOSC, c’est la maison pour lui. C’est un match différent pour lui. J’ai parlé un peu avec lui, mais pas trop (rires). Mais on est aussi contents pour lui.
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Personnellement, comment vous sentez-vous après votre longue absence ?
Je reviens petit à petit. Je me sens bien physiquement. J’ai besoin de jouer pour retrouver le rythme. Mais je pense que ça ira de mieux en mieux avec le temps.
Quel bilan faîtes-vous après sept journées ?
On n’est pas très loin au classement. Je pense qu’il y a des choses qu’on a besoin de travailler. On va travailler pendant la trêve. Sur quoi ? Je ne peux pas le dire ici ! (Rires.) Toutes les équipes ont des choses à travailler, nous aussi. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
