La saison 2022/2023 du LOSC dans le rétroviseur, il est désormais l’heure pour le 11 Lillois de tirer son bilan en proposant une rétrospective mensuelle. En janvier, Lille a assez bien débuté l’année.
Le fait marquant du mois
30 janvier : Lucas Chevalier prolonge au LOSC
Titularisé depuis plusieurs mois dans les cages lilloises, le portier était devenu un cadre incontournable de Lille. Paulo Fonseca lui fait pleinement confiance, ce qui a même conduit au départ de Léo Jardim. Après cette prolongation, le jeune gardien a réagi. « C’était écrit. Le LOSC est mon club formateur, j’y suis depuis que j’ai douze ans et demi. J’y ai tout connu, fait toutes mes classes, des U14 à la Ligue 1, en passant par les U15, U16, U17, la Youth League, la réserve ou le titre de champion de France. Je suis de la région, j’ai toujours apprécié le LOSC depuis tout petit. C’était donc naturel pour moi de prolonger ici jusqu’en 2027. Je suis très heureux. »
La chronologie du mois
2 janvier : Reims, un nul dommageable
Pour bien débuter 2023, Lille a reçu le Stade de Reims, 24 heures après la nouvelle année. Pas le temps de profiter, les Dogues doivaient affronter une équipe dangereuse. Cette tendance s’est confirmée, puisqu’il a fallu pousser pour que Jonathan David puisse ouvrir le score. En renard des surfaces, le Canadien délivrait les siens. Néanmoins, c’était sans compter sur la réaction rémoise qui ne s’est pas faite prier. En fin de match, Jens Cajuste sauvait la mise pour Reims d’une frappe croisée imparable pour Lucas Chevalier.
8 janvier : Troyes, l’essentiel assuré
Afin d’entamer leur aventure 2022/2023 en Coupe de France, les Lillois recevaient une formation de Ligue 1, en la personne de Troyes. Un tirage pas simple pour les hommes de Paulo Fonseca, qui ne doivaient pas se faire surprendre. Dominateur, le LOSC a fini par concrétiser par Jonathan David, encore et toujours lui. Si les occasions pleuvent, les Troyens résistaient bien, mais le verrou faiblit. Finalement, le break est fait en seconde période avec Mohamed Bayo, malgré lui servi par un défenseur de l’ESTAC. La logique est respectée, sans un score fleuve, mais avec de bonnes sensations dégagées.
11 janvier : Brest, difficile de bouger un bus
Seulement trois jours après Troyes, les Dogues enchaînaient et n’ont eu pas le temps de respirer. Direction la Bretagne et le Stade Brestois, récemment repris par Eric Roy, de nouveau entraîneur en Ligue 1. Pour ses débuts, son équipe affichait un visage très défensif, orienté autour d’un bloc bas. De quoi poser des problèmes à Lille qui, malgré les multiples assauts d’Adam Ounas, ne parvient pas à bouger la défense brestoise. Une grosse frustration pour les Dogues, qui ne repartaient qu’avec un point après une prestation moyenne.
12 janvier : Benjamin André prolonge
Certains suiveurs et supporters redoutaient une non-prolongation, il n’en est rien. Benjamin André a bien paraphé un contrat jusqu’en 2026, lui qui est arrivé au LOSC il y a de cela trois ans. Auteur d’un but et de deux passes décisives cette saison, le milieu de terrain est un homme à tout faire pour les Dogues et un élément non négligeable du système de Paulo Fonseca. Au micro du club, il n’a pas caché sa joie et son enthousiasme. « Je suis très heureux et très fier et prolonger mon contrat avec le LOSC. L’aventure continue. Je souhaite évidemment qu’on aille tous chercher ensemble encore beaucoup de victoires, de titres et qu’on continue de représenter le Dogue et le LOSC. »
15 janvier : Troyes, coup double en Ligue 1
De retour à la maison, le LOSC retrouvait un adversaire qui lui est singulier en janvier : Troyes. Déjà éliminés en Coupe de France, les Troyens rejouaient contre leur bête noire en championnat. Ce sentiment se confirmait d’emblée avec Mohamed Bayo qui donnait le ton dès la 16e minute. Face à un Mateusz Lis en difficulté, les Lillois en profitaient pour crucifier le gardien à quatre autres reprises. De quoi redonner confiance à toute l’attaque lilloise, qui met un point d’honneur à remporter ce match.
22 janvier : Pau, une adversité peu présente
En 1/16es de finale de Coupe de France, les hommes de Paulo Fonseca évoluaient toujours dans leur antre. Cette fois, c’est Pau, pensionnaire de Ligue 2, qui s’aventurait dans le Nord. Les Lillois coupaient court à tout espoir, en profitant d’un CSC de Xavier Kouassi pour ouvrir la marque. Professionnel, le LOSC maîtrisait son match et s’en remet à Angel Gomes pour faire le break, d’une frappe de loin. Si le score n’est pas fleuve, l’essentiel est assuré et tous les compartiments du jeu ont répondu présent.
26 janvier : le LOSC tient son nouveau gardien de but
L’ancien international français vient de quitter l’AJ Auxerre pour rejoindre l’équipe de Paulo Fonseca. Cela fait suite au départ de Léo Jardim en direction du Brésil. Le board lillois a donc trouvé son remplaçant, quelque peu atypique. En effet, Costil n’est pas un portier comme les autres, lui qui connaît comme sa poche le football français. Caen, Sedan, Rennes ou encore Bordeaux l’ont eu dans leurs rangs et en gardent plus ou moins un souvenir marquant.
29 janvier : Nice, le couperet est tombé
Souvent raillée, l’efficacité pose problème aux Lillois. Si les prestations en Coupe de France éclipsaient ce sujet, il revenait sur la table à plusieurs reprises en championnat. Rémy Cabella a été maudit et a rendu une copie très mauvaise. Emportant avec lui toute une équipe, le milieu offensif perd un ballon décisif, récupéré par Badredine Bouanani, formé au LOSC. Ce dernier faisait la passe à Gaëtan Laborde, qui conclut. Didier Digard et ses hommes font la bonne opération et stoppaient une série de huit matches officiels sans défaite.
Crédit photo : Franco Arland/Icon Sport
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