Grâce à un Jonathan David déchaîné, bien secondé par les tauliers que sont Bafodé Diakité et Benjamin André, le LOSC a décroché une précieuse victoire contre Auxerre (3-1), ce dimanche. De 5 à 8, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 30e journée de Ligue 1.
L’homme du match
Buteur et passeur décisif, Jonathan David (8) a rallumé la lumière après plusieurs sorties difficiles ces dernières semaines. Sans doute libéré par la présence de Chuba Akpom (5) à ses côtés, le Canadien s’est montré très mobile en décrochant régulièrement pour toucher le ballon et surtout faire sortir la défense bourguignonne. Surtout, le meilleur buteur du LOSC a fait vivre un véritable calvaire à Jubal. A l’image de son duel gagné sur le premier but, il a souvent réussi à se défaire du marquage de son adversaire. Récompensé de ses efforts pour son quinzième but de la saison avec, au passage, une finition remarquable. En fin de partie, c’est lui qui vient délivrer son équipe au terme d’un effort individuel de cinquante mètres.
Les satisfactions
Au-delà d’être à l’origine de l’ouverture du score, avec un jeu long millimétré, Bafodé Diakité (7) a livré un gros match défensif, se montrant régnant dans les airs et particulièrement solide au sol. Et si son partenaire de la défense centrale était parfois hésitant à la relance, l’ancien Toulousain a su se montrer juste dans l’exercice, notamment quand le pressing icaunais est monté d’un cran en fin de partie.
Aux côtés d’un André Gomes (6) très juste dans tout ce qu’il a entrepris, Benjamin André (7) a été son parfait complément en y ajoutant sa dose habituelle de combativité (8 tacles, 4 interceptions) et une intensité dans tous les duels disputés (68% remportés). Très précieux dans les sorties de balle, avec notamment une vraie capacité à jouer dos au but ou bien à orienter la relance, le Corse a livré un match plein jusqu’à la dernière seconde. A la hauteur de ses standards habituels.
S’il n’a pas encore le coffre physique pour tenir l’entièreté d’un match, Matias Fernandez-Pardo (6) a confirmé sa montée en puissance dans ce sprint final. Dans son style caractéristique, l’Espagnol a offert de la profondeur et de la largeur à son équipe, n’hésitant pas à bien coller la ligne dans un couloir gauche où l’apport offensif d’Ismaily fut assez limité. Sa passe décisive pour Jonathan David est une merveille du genre. Remplacé par Osame Sahraoui (71′), auteur d’une entrée assez inégale, avec deux éclairs de génie.
Ils ont soufflé le chaud et le froid
Préféré à Gabriel Gudmunsson, Ismaily (5) est sûrement le Lillois qui a le plus souffert défensivement. Et s’il avait face à lui un vrai client, Ki-Jana Hoever ayant confirmé son gros volume de jeu, le Brésilien a souvent été à la limite dans ses interventions. Et s’il avait sûrement pour consigner de ne pas tromper monter, l’ancien du Shakhtar aurait tout de même pu accompagner quelques offensives, histoire d’apporter le surnombre.
Sur courant alternatif, Alexsandro (5) a payé cash ses sautes de concentration. Le Brésilien mettait d’abord dans l’embarras Lucas Chevalier (6) avec une passe en retrait aussi hasardeuse qu’inappropriée. Le tout avant de tromper son partenaire en tentant de venir tacler dans les pieds de Lassine Sinayoko, à qui il avait laissé un peu trop de liberté au-dessus de l’action.
Exilé dans le couloir droit, même s’il a naturellement été attiré par l’axe, Hakon Haraldsson (5) n’a pas eu son rayonnement habituel. S’il a beaucoup touché le ballon, surtout lors du premier acte, l’Islandais s’est montré assez imprécis dans ses transmissions et rarement inspiré dans ses choix. Son influence est devenue quelconque pour ne pas dire inexistante jusqu’à la sortie de Chuba Akpom et son retour dans le coeur du jeu. Preuve qu’il n’était pas dans un grand jour, il manque une balle de 3-0 en fin de partie (85′).
Romain PECHON
Les notes de LOSC – Auxerre
Chevalier (6) – Meunier (6), Diakité (7), Alexsandro (5), Ismaily (5) – Haraldsson (5), André (7), Gomes (6), Fernandez-Pardo (6) – David (8), Akpom (5)
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
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