Désormais pleinement installé dans la charnière centrale du LOSC aux côtés de Leny Yoro, Alexsandro était pourtant loin de partir avec les faveurs de Paulo Fonseca au coup d’envoi de la saison. Mais à force de travail, le Brésilien a volé la vedette à Samuel Umtiti, avec qui il entretient une « concurrence saine » et un profond respect mutuel. Le défenseur de 24 ans évoque également sa relation « meilleure sur le terrain qu’en dehors » avec Leny Yoro.
Samuel Umtiti, « un immense honneur »
Dans la hiérarchie des défenseurs centraux avec Leny Yoro et Samuel Umtiti, Alexsandro avait peu de partisans il y a encore quelques mois. Et pourtant, depuis le début de saison, le Brésilien fait l’unanimité. À tel point qu’il a poussé Samuel Umtiti, champion du monde 2018 et parmi les recrues phares de l’été, sur le banc. « C’est un immense honneur de pouvoir évoluer et de m’entraîner avec Samuel Umtiti », décrit le principal intéressé.
Et si les deux se disputent une place de titulaire tant Leny Yoro, joyau de la formation du LOSC, semble désormais promis à un poste de titulaire et rien d’autre, Alexsandro met de côté toute compétition préjudiciable avec l’ancien du Barça. « On travaille au quotidien, on se respecte énormément, assure-t-il. C’est une concurrence saine. Finalement, c’est « Mister Fonseca » qui décide de la titularisation de moi ou de Sam. Il est aussi amené à jouer en Conference League. On s’aide les uns les autres ».
Leny Yoro, « un immense joueur en devenir »
L’entraide est également de mise entre lui et le jeune Leny Yoro à peine 18 ans, avec une qui il forme une charnière centrale à la solidité impressionnante « Notre relation est meilleure sur le terrain qu’en dehors, s’esclaffe le Brésilien. On s’emboîte très, très bien, on a une relation très saine. Le travail du quotidien fait que nous montons en puissance tous les deux. » Tous deux d’une polyvalence rare, leur association n’affiche aucun grand point faible, aussi bien dans la science défensive, dans l’impact au duel, dans la gestion de la profondeur que dans l’apport avec ballon.
Devenus inséparables sur le terrain, la barrière de la langue joue encore des tours en dehors. « On a une relation très posée, on échange beaucoup même si mon français est un peu léger actuellement. On se comprend très bien sur le terrain, et c’est le principal », note le lusophone, avant de faire l’éloge de son coéquipier : « C’est un immense joueur en devenir et sa marge de progression est encore énorme. Notre relation est très saine et positive pour le groupe. » Si Leny Yoro évolue à un tel niveau aujourd’hui, c’est aussi et peut-être parce qu’il a trouvé son parfait complément. Et réciproquement.
Source : LOSC
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