Si l’Algérie s’est imposée et a assuré l’essentiel au Botswana, elle n’en a pas pour autant rassuré sur ses capacités à un peu plus d’un an de la Coupe du monde 2026. Tout comme Aïssa Mandi, responsable sur le but botswanais.
Malgré Aïssa Mandi, l’Algérie prend une belle option
Vladimir Petkovic, ancien entraîneur de Bordeaux désormais sélectionneur de l’Algérie, aura bien du mal à retenir autre chose que le résultat. Certes pas aidés par les conditions de jeu (chaleur, état de la pelouse), les Fennecs l’emporté sans briller au Botswana, à Francistown. Il fallait attendre une terrible erreur de main du gardien botswanais Goitseone Phoko sur une tête d’Amine Gouiri pour faire la différence sur la première situation (0-1, 44′). Au retour des vestiaires, le Marseillais était à la passe pour Mohamed Amoura (0-2, 52′), qui faisait le break.
Quelques minutes, l’Algérie avait joué à se faire peur, et Aïssa Mandi se montrait responsable sur le seul but botswanais. Sur un coup franc indirect, le défenseur lillois – aligné dans l’axe, comme toujours en sélection – s’alignait mal, couvrait tous les attaquants adversaires et n’était pas au marquage de Tebogo Kopelang, buteur en deux temps dans la confusion totale (1-2, 70′). Heureusement pour lui, Mohamed Amoura éteignait rapidement l’incendie et faisait partiellement oublier son erreur en martyrisant le Botswana dans la profondeur pour aller s’offrir un doublé (1-3, 74′) et sceller le destin d’une rencontre loin d’être évidente.
L’Algérie n’en réalise pas moins un gros coup comptable : plus que de faire le break sur leur adversaire du jour (6 pts), les Fennecs reprennent la première place du groupe G au Mozambique et prennent une belle option sur la qualification au Mondial 2026.
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