Solide défensivement mais parfois trop timide offensivement, le LOSC a dû s’incliner face à un Liverpool redoutable (2-1) dans une confrontation intense sur la pelouse d’Anfield. Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour la 7e journée de Ligue des champions.
Le top
Le LOSC défensif, mais le LOSC réaliste
Face à une équipe de Liverpool en pleine confiance défensive, la tâche ne s’annonçait pas simple offensivement pour les Lillois, d’autant plus avec l’absence d’Edon Zhegrova. Muselés en première mi-temps avec seulement un tir non cadré, les Nordistes ne réaliseront que trois petits tirs de plus en seconde période, dont un seul cadré. Pour autant, il n’en faut pas plus aux Dogues, qui égaliseront provisoirement à la 62ᵉ minute par l’intermédiaire de leur buteur phare Jonathan David. Un réalisme impressionnant qui ne cesse d’être mentionné dans nos « tops » depuis le début de la saison.
Les flops
Une timidité qui fait défaut au LOSC
Se déplacer à Anfield pour affronter Liverpool n’est sûrement pas une simple affaire et ne doit pas laisser place à de potentiels regrets. Pour autant, comme l’a mentionné Lucas Chevalier au micro de Canal+ après la rencontre, le LOSC semble avoir parfois « trop respecté » les anglais lors des phases offensives, craignant sûrement les contre-attaques des Reds. Ainsi, les projections offensives des milieux de terrain et des latéraux auront été limitées tout au long de la soirée, privilégiant une certaine stabilité défensive. Ce que l’on pourrait nommer de la timidité n’est pas anodin face à une telle écurie européenne, mais elle n’était pas apparue face au Real Madrid, à la Juventus Turin ou encore à l’Atlético de Madrid.
Des couloirs décevants
Malgré sa passe décisive, Gabriel Gudmundsson s’est souvent retrouvé en difficulté face à un Mohamed Salah des grands soirs. Un couloir gauche en souffrance, donc, qui se traduit également par le match raté de Rémy Cabella, trop souvent touché et parfois limité défensivement. Concernant le côté droit, Aïssa Mandi est passé à côté de son match, la faute à une agressivité excessive qui l’a conduit à une expulsion après une faute sur Luis Diaz à la 59ᵉ minute. Devant lui, Mitchel Bakker a été contraint d’aider son coéquipier défensivement tout au long de la rencontre, annihilant totalement ses projections offensives. Un match donc globalement raté pour les joueurs de couloirs lillois, dépassés par le pressing étincelant des Reds.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Carl Recine/Getty Images