Contrairement à l’Olympique Lyonnais, l’AC Ajaccio n’a pas obtenu le feu vert de la commission d’appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). L’instance a confirmé la rétrogradation administrative du club corse, qui peut encore saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Boulogne-sur-Mer devrait profiter de la chute de l’AC Ajaccio
La confiance était de mise à Ajaccio et pourtant le club de l’île de Beauté ne repartira pas en Ligue 2 la saison prochaine. Ce mardi midi, Alain Orsoni, le présent du club acéiste affirmait même : « Je ne vois pas comment on pourrait nous refuser de poursuivre l’aventure« . Visiblement, les garanties apportées par la délégation corse – à savoir une garantie bancaire de 15 millions d’euros et un versement en compte courant de 2,5 millions – n’ont pas suffi à convaincre le gendarme financier du football français.
Sa commission d’appel ayant confirmé la rétrogradation en National, la faute à un déficit important, l’AC Ajaccio devrait laisser sa place à Boulogne-sur-Mer, qui avait échoué en barrages face à Clermont à la fin du mois de mai. Car même si les dirigeants corses ont déjà fait part de leur souhait de lancer un processus de conciliation devant le CNOSF, dont l’avis rendu sera purement consultatif.
L’ultime recours reste un référé devant le tribunal administratif dans l’optique de suspendre ou d’annuler la décision rendue par la DNCG, si celle-ci est jugée illégale ou injustifiée. A moins d’un mois de la reprise du championnat de France de Ligue 2, le temps presse. Et la perspective de voir l’AC Ajaccio présent sur la ligne de départ apparaît assez mince.
Crédits photo : Kev Nagle/Icon Sport
