Au terme d’une double confrontation haletante et d’un match retour marqué l’infériorité numérique messine dès les premières minutes, Saint-Étienne a décroché sa montée en Ligue 1 en prolongations (2-2, 3-4 a.p.).
Saint-Étienne au forceps
Le suspense aura été de mise jusqu’au bout du bout. La lutte aura été acharnée, aussi bien pour le maintien en Ligue 1 que la promotion en Ligue 2, et elle aura continué en barrages où Metz et Saint-Étienne ont livré un combat à la hauteur de l’enjeu. Battu à Geoffroy-Guichard jeudi (2-1), les Grenats devaient en plus renverser à dix contre onze après l’expulsion logique de Pape Diallo dès la cinquième minute (5′). Pas de quoi calmer les ardeurs messines, portés par le Stade Saint-Symphorien et qui créaient la surprise par l’intermédiaire de Lamine Camara (1-0, 17′) et l’inévitable Georges Mikautadze (2-0, 25′).
Au devant d’une humiliation mémorable, les Verts réagissaient et égalisaient sur l’ensemble des deux matches grâce à Léo Pétrot (2-1, 35′). Les hommes d’Olivier Dall’Oglio croyaient même passer devant, mais une faute était signalée par la VAR sur l’action du but d’Yvann Maçon (2-2, 64′). Il fallait finalement attendre les prolongations, où les deux équipes se rendaient coup pour coup et ne voulaient visiblement pas en passer par la séance de tirs au but, pour voir Ibrahima Wadji, de retour spécialement pour ce match retour et entré un quart d’heure plus tôt, pour offrir la montée à l’ASSE (2-2, 117′).
Malgré un Georges Mikautadze de gala, le FC Metz, héroïque sur ce barrage retour, retrouvera la Ligue 2 au mois d’août, une saison après sa promotion en Ligue 1. Saint-Étienne, lui, après deux années compliquées en Ligue 2, arrache son ticket pour l’élite au prix d’une deuxième partie de saison de haute volée.
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport