Avec quatre victoires à la clé, nos quatre pensionnaires des Hauts-de-France ont fait carton plein pour le premier week-end commun de la saison. A Lille, le secteur offensif a fait sensation, pendant que le RC Lens était porté par un Florian Sotoca de gala. La veille, Valenciennes a fait preuve de solidité alors que l’Amiens SC se contentait du minimum face à Annecy. Découvrez nos tops et flops du week-end.
Les tops
Une première depuis douze ans pour le RC Lens
Auteur du premier triplé de sa carrière professionnelle, Florian Sotoca a fait vibrer tout un peuple et a envoyé son équipe sur la voie du succès. Logiquement sorti sous une standing ovation de Bollaert, le Narbonnais a surtout mis fin a une série qui durait depuis un peu plus de douze ans. En effet, le dernier triplé d’un joueur du RC Lens remontait au 10 avril 2010. A l’époque promu en Ligue 1, les Lensois pouvaient compter sur trois buts de Toifilou Maoulida pour s’offrir un succès à domicile contre Boulogne-sur-Mer (3-0).
Une défense en confiance à Valenciennes
Si l’un des titulaires de la présaison manquait à l’appel, en la personne de Mathieu Debuchy, le secteur défensif valenciennois s’est encore montré solide face au Havre. Son remplaçant du jour, Eric Vandenabeele, n’a pas tremblé et semble avoir mis derrière lui les pépins physiques qui l’ont longtemps freiné. Malgré les vingt tentatives havraises, le VAFC n’a concédé qu’un seul tir cadré, merveilleusement sorti par Gautier Larsonneur en deuxième période. Ce nouveau gardien valenciennois n’a d’ailleurs pas encore encaissé le moindre but depuis son arrivée à Valenciennes, que ce soit en préparation ou en match officiel. Cette solidité défensive « doit être notre carte d’identité« , déclarait Nicolas Rabuel après la victoire.
L’attaque tout feu tout flamme du LOSC
Qui s’attendait à un tel début de saison ? Probablement une infime partie des suiveurs du LOSC. Les Dogues n’auront eu besoin que de 36 secondes pour marquer leur premier but de la saison, un bijou de construction collective avec Benjamin André à la finition. Et deux minutes plus tard, Jonathan David profitait du laxisme auxerrois pour, déjà, doubler la mise. Deux buts éclairs qui ont mis les Lillois en confiance, et à l’abri pour la suite de la rencontre. Le Canadien, meilleur buteur du LOSC la saison dernière, s’offrait un doublé juste avant la pause. Fin du festival offensif avec le premier but en Ligue 1 d’Akim Zedadka, bien servi par Jonathan Bamba. Quatre buts lors du match d’ouverture au meilleur niveau français ? Du jamais vu à Lille depuis la saison 1978-1979 !

Les flops
Deux buts regrettables à Bollaert
Alors que tout semblait écrit pour une victoire facile, une toute petite déviation a changé la donne. Voulant défendre, Kevin Danso faisait encaisser un premier but largement évitable aux siens en déviant une frappe de Belkebla dans ses propres filets. Quelques minutes plus tard, il se rendait coupable d’une faute dans la surface qui relançait encore un peu plus le suspense. Jamais vraiment en danger, le RC Lens a néanmoins joué à se faire peur sur deux buts plus que regrettables. Un vrai point de travail pour la suite de la saison.
Le VAFC n’a jamais été à l’abri
Le but d’Ilyès Hamache a fait du bien, mais un second n’aurait pas non plus été de refus face au Havre. Mener un but à zéro est forcément une bonne chose, mais cela ne met pas le VAFC à l’abri, la preuve samedi. Constamment sous la menace d’un éclair de génie havrais, VA n’a jamais su se mettre à l’abri, notamment en fin de première période où les situations se sont multipliées. Les Nordistes ont fait preuve de réalisme sur leur but, mais un peu plus de réalisme n’aurait pas fait de mal à VA, et aurait peut-être permis aux Valenciennois d’économiser des forces en fin de match.
80 minutes en enfer pour l’Amiens SC
Si le résultat comptable est bien au rendez-vous, il faudra repasser pour la manière à Amiens. Ne mettant pas un pied devant l’autre en première période, les Picards se montraient incapables d’empêcher les Hauts-Savoyards de prendre le contrôle du jeu (57 contre 43% de possession). Avec 0 tir tenté à la mi-temps, Amiens réalisait même sa « pire première période« depuis l’arrivée de Philippe Hinschberger au club, de l’aveu même du principal intéressé. Visiblement dans une dimension parallèle, le speaker réclamait une ovation pour les joueurs de l’Amiens SC au coup de sifflet. Une demande aussi lunaire que le niveau technique de certains acteurs au statut de joueur professionnel.
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