Saisie par les deux parties, la justice va se pencher sur le conflit qui oppose la Ligue de football professionnel (LFP) à beIN Sports, le 8 décembre prochain, fait savoir le quotidien l’Equipe. Suffisant pour envisager une sortie de crise ?
Les clubs de Ligue 1 bientôt totalement indemnisés ?
Après Mediapro et DAZN, c’est au tour de beIN Sports de ne pas honorer l’intégralité de ses engagements. Depuis le mois d’août, le diffuseur n’a pas payé que 28 des 36 millions d’euros du contrat lui permettant de proposer à ses abonnés une affiche de Ligue 1 par journée. En parallèle, la chaîne qatarie a assigné LFP Media devant le tribunal des affaires économiques de Paris, en référé et sur le fond, pour contester les restrictions de son contrat, réclamant au passage 29 millions d’euros d’indemnités en guise de dédommagement.
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Pour rappel, beIN Sports conteste le fait de ne pas pouvoir choisir plus de huit fois la même équipe par saison, en plus de ne pas avoir la possibilité de programmer le même club deux semaines de suite, estimant ainsi ne disposer du choix 1 ou du choix 2 qu’à de très rares reprises. De son côté, LFP Media a répondu en assignant en référé beIN Sports devant la même juridiction pour obtenir le paiement de l’intégralité des sommes convenues. Et selon le quotidien l’Equipe, cet épineux dossier sera étudié le 8 décembre prochain.
Et si beIN Sports pourrait se retrouver contraint à payer, cela pourrait n’être qu’une éclaircie de courte durée pour le football français. Lassé par la situation, beIN Sports souhaite arrêter de diffuser la Ligue 1 en fin de saison. Or, LFP Media estime que ce droit lui revient de manière contractuelle. Ainsi, les clubs pourraient forcer le diffuseur qatari à poursuivre le contrat liant les deux parties. Tout en sachant que Nicolas de Tavernost, le patron de LFP Media, aimerait bien récupérer le neuvième et dernier match pour la plateforme Ligue 1+.
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