Directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) lors de l’attribution des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 à Mediapro pour la période 2020-2024, Didier Quillot avait touché une prime de réussite de 500 000 euros lors de son départ, en septembre dernier, pour avoir permis au football français d’avoir franchi la barre du milliard d’euros. Une prime qui suscite beaucoup de crispations trois mois plus tard. Explications.
Didier Quillot assume sa part de responsabilité
Salué en 2018 par la majorité des présidents de club, Didier Quillot est aujourd’hui pointé du doigt pour ne pas avoir protégé le football français de la catastrophe Mediapro, qui s’était engagé à verser plus de 800 millions d’euros par an pour la diffusion de huit matches de Ligue 1 et huit matches de la Ligue 2 sur la période 2020/2024. Incapable de tenir ses engagements, le groupe sino-chinois a finalement négocié un accord de sortie prématuré moins de quatre mois après la création de sa chaîne Téléfoot.
Droits TV : La LFP met fin à son contrat avec Téléfoot !
Face à ce retentissent échec, Didier Quillot a annoncé qu’il allait rendre sa prime exceptionnelle de 500 000 euros, au cours d’un entretien accordé à L’Equipe, ce samedi. « C’est un sentiment de déception. Me concernant, ce contrat n’allant pas à son terme, je considère normal de prendre ma part de solidarité avec le football français et je restituerai donc à la LFP le bonus que j’ai reçu à cette occasion (500 000 euros). Concernant le foot français, je suis certain que Vincent Labrune et les clubs vont trouver les solutions économiques pour rebondir. »
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Un commentaire
Il peut aussi rendre ses indemnités de départ, vu son incompétence générale…