Toujours très attendue, la traditionnelle cérémonie des Trophées UNFP a consacré les meilleurs acteurs de la saison écoulée, lundi soir au Pavillon d’Armenonville à Paris. Et alors que le sacre de Gianluigi Donnarumma a fait jaser au sein du vestiaire lillois, certains observateurs ont également fustigé la cérémonie.
Un mode de désignation qui interpelle
Comme souvent, le palmarès des trophées UNFP n’a pas fait l’unanimité. Si Kylian Mbappé a sans surprise été joueur de la saison, son cinquième trophée, avant de quitter le championnat de France, certains supporters s’estiment lésés. C’est notamment le cas pour le LOSC, nommé dans toutes les catégories mais finalement reparti sans récompense. Et si Leny Yoro partait sans doute d’un peu loin pour le trophée du meilleur espoir, Lucas Chevalier avait assurément son mot à dire face à Gianluigi Donnarumma, le gardien du PSG.
« On le dit chaque année, les joueurs s’en foutent, ils votent sans regarder les matches, clame Daniel Riolo. Pour la plupart, ça ne les intéresse pas de voter. Ils s’en foutent. Il suffit de leur demander comment ça se passe dans le vestiaire. Tout ça est une mascarade. » La faute à un mode de désignation inapproprié selon l’éditorialiste de RMC. « Quand le monde du football vote, ça donne des mascarades. Quand le Ballon d’or avait éliminé les journalistes, c’était le même problème. Il faut partager le vote, avec les joueurs, le public et la presse. Nous, on suit tous les matches.«
Un modèle qui n’est pas sans rappeler le mode de désignation des titulaires au All-Star Game en NBA, avec très précisément 50% des voix aux fans, 25% de votes des joueurs actuels et enfin 25% des suffrages revenants aux médias. Aussi imparfait soit-il, ce modèle a permis de trouver un certain équilibre après quelques choix douteux du public par le passé. Une voie à suivre pour l’UNFP et la LFP ? C’est en tout cas le sentiment de Daniel Riolo.
Source : RMC Sport
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