En ouverture de la phase finale, la première affiche des huitièmes n’est autre que Pays-Bas – États-Unis. Malgré un maigre espoir de retour en seconde période, les Néerlandais les ont douché en faisant le break fatal. Timothy Weah n’aura pas pu être décisif.
Les Pays-Bas ont été globalement au-dessus
Malgré un bon début de match américain, ce sont bien les Pays-Bas qui ouvrent le score par la voie de Memphis Depay. Sur un centre en retrait de Denzel Dumfries, l’ancien Lyonnais reprend du pied droit pour tromper Turner (1-0, 10′). Le calvaire se poursuit pour la Team USA, qui, dominée dans l’entrejeu, se voit punie de nouveau. En effet, Daley Blind profite encore d’un centre de Dumfries pour battre le portier américain (2-0, 45’+1). C’est en seconde période que tout s’emballe, avec la réduction du score de Haji Wright. Ce dernier bénéficie d’un centre au premier poteau de Christian Pulisic, qu’il coupe (2-1, 77′). Mais c’était sans compter sur l’orgueil des Néerlandais qui, via Denzel Dumfries, creusent l’écart d’une magnifique reprise de volée du gauche (3-1, 81′). Rien ne viendra inverser la marque et contester la qualification des Pays-Bas, qui joueront soit contre l’Argentine, soit contre l’Australie.
Le concernant, Timothy Weah n’a pas eu l’impact escompté, à l’image de son équipe dans son entièreté. Malgré quelques tentatives de combinaisons avec ses coéquipiers, celles-ci n’ont pas trouvé preneur. Pire : il n’a pu tirer qu’une seule fois au but, certes en cadrant, mais seulement une fois. Aucun de ses centres n’aura abouti. Cependant, il affiche un total surprenant de 100 % de passes réussies (21/21). Muselé par la défense néerlandaise, sa prestation demeure correcte.
Que retenir du Mondial de Timothy Weah ?
La Coupe du Monde de l’avant-centre lillois est plutôt prometteuse, avec un but à son compteur. Lui qui était encore écarté des terrains il y a quelques semaines, retrouve le goût du football. Il faut dire que celui-ci lui avait manqué, et que ça n’a pas tardé à se voir. Face aux Pays de Galles, il est à l’origine du premier but de la rencontre, tel un symbole, alors que son père n’a jamais disputé un seul Mondial avec le Libéria. S’en est suivi un deuxième match nul très ennuyeux contre l’Angleterre où, aligné sur l’aile droite, Weah n’a rien pu faire. La qualification s’est joué contre l’Iran, où une victoire a été obtenue, un but à zéro. Avant le Qatar, l’Américain a été placé en latéral droit par Paulo Fonseca. À son retour, sera-t-il repositionné en attaque ? L’avenir le dira.
Pavel CLAUZARD