Au cours d’un mois d’avril catastrophique, le VAFC a laissé énormément de plumes, que ce soit sur un plan physique, mental, ou au classement. En ne prenant que deux points, Valenciennes a laissé les retardataires revenir à ses trousses, alors que le maintien semblait proche un mois auparavant.
L’euphorie retombe contre Amiens
Fort de son court succès arraché sur la pelouse de Dunkerque avant la trêve, le VAFC a l’occasion de faire un grand pas vers le maintien face à un concurrent direct, l’Amiens SC. Et si l’entame de match est plutôt cohérente, VA se fait surprendre sur les deux seules tentatives cadrées par les Picards en première période. Un doublé de Chadrac Akolo auquel les Valenciennois ne seront pas en mesure de répondre. Une défaite regrettable mais logique, qui va malheureusement en appeler d’autres.
Les anciens punissent VA
Dans l’Yonne, face à des Auxerrois en pleine bourre, les joueurs de Christophe Delmotte ne vont tout simplement pas faire le poids. Et comme un symbole, c’est Théo Pellenard, Valenciennois il y a encore un an, qui reprend d’une tête surpuissante un corner tiré par Gauthier Hein, lui aussi passé une saison au Hainaut, pour ouvrir le score très tôt dans ce match. Lucas Chevalier sauvera les siens à plusieurs reprises ensuite, mais le score ne bougera plus jusqu’au coup de sifflet final. Défaite logique cette fois pour le VAFC, dominé du début à la fin.
Un bien triste visage face au Havre
Bis repetita une semaine plus tard, devant le public du Hainaut cette fois, et face au Havre. Un nouveau but rapide, inscrit par Matthis Abline, puis aucune réaction valenciennoise. Il faudra attendre la dernière minute du temps réglementaire pour voir une frappe cadrée par les Valenciennois, facilement arrêtée par Fofana. Troisième défaite de rang pour VA, incapable de faire la moindre différence devant, et très friable derrière. Une réaction est attendue à Grenoble pour un match qui a tout de la dernière chance.
Puissance quatre
Face à des Grenoblois eux aussi en quête du maintien, le VAFC va sombrer à petit feu. Cette fois, les occasions étaient bien présentes, mais les Nordistes vont buter sur un Brice Maubleu décisif. Encore une fois, c’est un ancien de la maison qui crucifie VA, en la personne de Jordan Tell, sur penalty. Le temps défile en faveur des Grenoblois, qui vont profiter des largesses de la défense valenciennoise pour saler la note et tromper Lucas Chevalier deux fois en cinq minutes. Une lourde défaite 3-0 qui fait très mal dans les têtes mais aussi au classement.
VA retrouve des couleurs
Trop c’est trop, une réaction est attendue pour mettre fin à la série de quatre défaites à la suite et ne pas se compliquer la vie en fin de saison. Devant 15.000 spectateurs, les locaux font le travail face à la meilleure défense du championnat. Une rencontre assez pauvre en occasions nettes de but, mais au cours de laquelle le VAFC aura eu le mérite de ne pas encaisser de but. Une nouvelle fois, la première tentative cadrée valenciennoise intervient en fin de rencontre, résultant sur un arrêt facile. Un point, c’est tout, mais c’est surtout bien pour enfin stopper l’hémorragie.
Un nul rageant mais logique
Nouvel affrontement de taille, avec le déplacement sur la pelouse du Paris FC, troisième équipe du top 5 rencontrée en avril. Et enfin, le VAFC va trouver la solution offensivement. Sur une anticipation bien sentie, Ilyès Hamache intercepte un ballon de Chergui vers son gardien, et marque dans le but vide. On se dit que ça y est, le sortilège est rompu, VA peut aller chercher un résultat à Paris. Joie de courte durée, avec l’égalisation d’Alfarela moins de dix minutes plus tard, sur une erreur de marquage.
Proche d’un zéro pointé en avril, le VAFC a eu moins eu le mérite d’accrocher deux concurrents à la montée, constituant le seul point positif d’un mois d’avril qui ne restera pas dans les annales. En ne prenant que deux points sur dix-huit possibles, Valenciennes s’est mis en difficulté pour l’opération maintien. Il faut désormais valider sa place en Ligue 2 BKT sur les deux dernières échéances de la saison, contre Sochaux et à Niort.
Arthur LASSERON
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