Près d’un mois après l’ouverture du mercato estival, le VAFC ne s’est toujours pas montré actif dans le sens des arrivées. La faute à un rachat tardif, qui doit encore être entériné et la nomination encore fraiche de Jorge Maciel. Questionné sur ses besoins en matière de recrutement, le successeur d’Ahmed Kantari s’est voulu résolument modéré.
Son avis sur l’effectif
« Je suis content et même surpris par certains joueurs qui étaient en prêt et qui viennent de revenir au club. C’est très intéressant mais c’est aussi à relativiser. C’est le premier impact, il y a de l’enthousiasme, après c’est la continuité qui fait la différence. C’est pour ça qu’on ne peut pas se précipiter et avoir un avis définitif sur l’effectif après deux jours de travail. C’est trop tôt pour le faire. J’ai trouvé l’état d’esprit très bon et c’est déjà important. Je l’ai dit au vestiaire, je suis aussi venu ici parce qu’ils ont montré l’ambition de s’en sortir dans un moment très difficile la saison dernière. Il y a un potentiel intéressant au sein du club et de l’effectif. Le match référence est vraiment le dernier match contre Grenoble. Il a prouvé que le groupe était capable de faire un football intéressant avec et sans ballon. »
Les pistes de recrutement
« Le travail le plus dur pour un entraîneur est le recrutement, parce que ce n’est pas notre spécialité. Bien sûr, il faut qu’on soit capable de choisir le meilleur joueur mais le travail de recherche, de tri, tu perds ton énergie et ton focus si tu as besoin de travailler là-dessus. Grâce à Sport Republic, on a la faculté d’avoir une grosse base de données de joueurs et en fonction des profils dont on a besoin de trouver le bon joueur. Cela me donne de la confiance. On aura besoin à différents postes, c’est certain. On a démarré avec seulement deux gardiens, avec aucun latéral gauche, un seul latéral droit. Les besoins sont importants, il faut améliorer le groupe mais il faut s’assurer de pouvoir atteindre les cibles voulues. Numériquement, je pense qu’on a besoin d’au moins 6 recrues. Maintenant, cela dépend toujours des opportunités du mercato. On a aussi des besoins au milieu et au poste d’avant-centre. Maintenant, il reste encore presque deux mois de spéculation. »
Un contexte financier délicat
« L’argent est toujours une excuse. Avec Lille, on a été champion de France sans avoir l’effectif le plus cher de France. Dans le recrutement, ce qui est important est de bien détecter le talent, de recruter avant les autres et de profiter des opportunités. On sait qu’on a des manques, qu’on n’est pas un club riche mais on sait aussi qu’on a un projet attractif. Et ça peut être très intéressant pour les joueurs. On en a déjà parlé avec les joueurs déjà chez nous, on sait que la cohérence du process est importante. La volonté est d’avoir un projet collectif mais aussi un projet individuel. Quand tu es clair, franc et honnête avec les joueurs, ils comprennent. Après, c’est à eux de choisir. On sait ce qu’on veut et comment faire pour les convaincre. »
Source : VAFC
Crédits photo : Vincent Poyer/FEP/Icon Sport
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