Dominé quasiment tout le long de la rencontre, le RC Lens a su se montrer réaliste et repart de l’Orange Vélodrome avec les trois points. Entre solidité défensive retrouvée et attaque muette, retour sur les enseignements de cette rencontre comptant pour la 25e journée de Ligue 1.
Une solidité défensive d’antan
Lors de ses quatre matchs précédents, le Racing Club de Lens était loin d’être la meilleure défense de Ligue 1 (onze buts encaissés), comme avant le départ d’Abdukodir Khusanov vers Manchester City et Kevin Danso à Tottenham. Mais le temps d’un soir, Jonathan Gradit, Juma Bah et Malang Sarr ont empêché les Marseillais de pénétrer dans leur surface. Et notamment le jeune défenseur du Sierra Leone prêté par Manchester City qui a cadenassé Amine Gouiri l’empêchant de s’exprimer. Pour une première titularisation en Ligue 1, le numéro 27 des Sang et Or s’est imposé comme le nouveau roc défensif du RC Lens. De quoi se demander s’il ne devrait plus sortir du onze artésiens.
Un milieu à vocation défensive
Une solidité défensive retrouvée également grâce à un milieu de terrain hyperactif. Notamment Andy Diouf, en première période, qui porte son équipe et donne l’impression d’avoir quatre poumons. Sorti à la 66e minute, le rôle numéro 18 des Sang et Or a été donné à Neil El Aynaoui qui a parfaitement rempli ces fonctions jusqu’à offrir le but de la victoire au RC Lens (90’+4). De retour sur un terrain de Ligue 1 après six mois d’absences, Nampalys Mendy a apporté cette sérénité défensive en couvrant chaque course vers l’avant de ses coéquipiers. Un milieu de terrain qui s’est très bien complété pour faire chuter l’Olympique de Marseille.
Une attaque toujours muette
C’est la grande difficulté du RCL cette saison : l’attaque. Privé de plusieurs joueurs (Mbala Nzola suspendu ou encore Jeremy Agbonifo gêné par une blessure), Will Still a fait une nouvelle fois confiance à Wesley Saïd en pointe de l’attaque. Mais dans une période compliquée, sans avoir inscrit de but depuis août dernier, le numéro 22 des Sang et Or n’a pas su convaincre. Certes peu servi, il n’a pas su bonifier les seuls ballons qu’il avait, à l’image de son énorme loupé face à Geronimo Rulli où l’attaquant hésite entre tirer ou faire la passe (58’).
Mathieu LANGLET
Crédit photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
