Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France où il retrouvera Nantes, le 1er mars prochain, le RC Lens devra évoluer dans un stade à huis-clos. Une véritable frustration au regard de l’affiche proposée.
Un choc sans supporters
En quart de finale de la Coupe de France, les 28 février et 1er mars prochain, il n’y aura qu’un choc entre équipes de Ligue 1. Mais également un seul match à huis-clos, celui entre le FC Nantes et le RC Lens, conséquences des utilisations de fumigènes lors de la finale de l’édition précédente, remportée par Nantes. Une frustration. « Pour nous et pour le football en général, c’est triste de devoir jouer à huis-clos, assène Jonathan Gradit. On aurait aimé vivre ça dans une ambiance festive, quitte à le jouer chez nous, ça aurait été encore plus beau mais je ne suis pas sûr que Nantes soit d’accord. Pour le spectacle, c’est vraiment dommage et jouer un quart de finale dans un stade vide, c’est triste. »
« J’aurais préféré un autre tirage au sort, et avec le contexte évoqué, c’est sûr que pour le choc des Ligue 1, c’est dommage que ce soit dans ces conditions« , ajoute de son côté Franck Haise. Néanmoins, s’il avoue sur un ton léger que le RC Lens « veut bien accueillir » ce match, l’entraîneur artésien savoure particulièrement la progression dans la compétition. « La bonne nouvelle, c’est que l’on est en quart de finale et ça faisait quelques années que ça n’était pas arrivé. On avance, on passe des étapes, c’est une chose très positive. » Et peu importe le contexte, le RC Lens devra aller de l’avant. « Un quart de finale, c’est toujours agréable à jouer parce qu’on n’en joue pas beaucoup dans une carrière, termine Gradit. Ce sera à nous de faire abstraction de ça, de garder nos principes de jeu pour aller chercher la qualification. » Et espérer, enfin, une rencontre à domicile ?
A.R.