Qualifié pour le nouveau format de la Ligue des champions, le LOSC se réjouit évidemment de cette participation, notamment avec un tirage qui permettra au club lillois de recevoir des « monstres du football européen ».
Un programme rêvé pour le LOSC
Olivier Létang en rêvait, son vœu a été exaucé : le LOSC recevra le Real Madrid au stade Pierre-Mauroy. « C’est quelque chose de formidable pour le club dans son ensemble, s’enthousiasme le président lillois. Le football, ce sont des émotions et beaucoup de passion. On va être servi de ce côté-là avec des affiches formidables et inédites. Notre volonté, c’est de ne pas être spectateur mais acteur de cette compétition. Notre objectif est de se qualifier. On sait que ce sera dur face à des adversaires redoutables. La meilleure façon de s’y préparer, c’est d’être bon en Ligue 1 qui est notre pain quotidien. »
Bruno Genesio, tout autant excité par ce tirage au sort qui mettra sur la route des Dogues le Real Madrid, la Juventus ou encore Liverpool, ne dit pas autre chose. « Il y a certains clubs qu’on connait bien, on les regarde déjà tous les week-ends, sourit le technicien du LOSC. Ce qui est sûr, c’est qu’on aura de gros, gros matches. On aura la chance de recevoir deux monstres du football européen (Real Madrid et Juventus), dont le meilleur club du monde. Ce sera une expérience extraordinaire pour le groupe et pour le club. On se présentera au début de cette compétition pour aller chercher une qualification, au moins pour ce qu’on peut appeler le seizième de finale. Je crois qu’il faut être ambitieux quelle que soit la compétition dans laquelle on s’aligne. »
Le LOSC, du club dans son ensemble aux supporters, regardent devant. Mais Olivier Létang une petite plongée dans le temps et savoure. « Avec le recul, si on regarde dans les rétros, on va recevoir et jouer pour la première fois le Real Madrid, jouera pour la première la Juventus, ira à Anfield Road (Liverpool) alors qu’il y a trois ans et demi, on est arrivés dans un vrai champ de mines, rappelle celui qui avait repris les ruines laissées par Gérard Lopez. On se dit, sans être arrogant : “Quel travail réalisé !”. C’est un club qui avait 400 millions d’euros de dettes, zéro en banque et zéro à recevoir sur tous les transferts. Zéro ! Et trois ans et demi plus tard, on a un club sain qui a un modèle économique tranquille. Il y a une vraie fierté. Je pense que personne ne se rend compte de ce qui a été réalisé, en continuant à avoir un niveau de performance en ayant une masse salaire différente des autres. » Il faudra encore savoir cultiver cette différence pour se défaire des mastodontes qui seront sur son chemin pour cette édition 2024/2025.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
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