Au sortir de deux défaites nettes et sans bavure contre Lille (0-2) et Marseille (3-0), le HAC enchaîne un troisième rendez-vous consécutif en haute altitude face à Lens, ce vendredi (21 heures). Luka Elsner, le technicien normand, assure avoir profiter de la trêve internationale pour remettre les choses à plat avec son groupe et transmettre à nouveau son message, mettant l’accent sur la nécessité d’être à la hauteur de l’évènement face aux grosses cylindrées du championnat. Morceaux choisis.
Le HAC capable se hisser au niveau du RC Lens selon Elsner
« Mettre les Lensois dans les cordes dès le début du match ? Il faut le faire dès le début du match, mais aussi sur toute la durée du match. Je pense qu’on est en capacité d’élever notre niveau d’intensité. On court beaucoup, mais nous devons courir plus fort, plus vite et essayer de rééquilibrer les temps où nous pouvons récupérer les ballons, en récupérer certains plus haut, avoir une capacité d’avancée collective beaucoup plus unifiée avec des joueurs qui vont faire les efforts ensemble au bon moment et à très haute intensité.
Après, il faut aussi savoir qu’il y aura des moments plus difficiles et qu’on souffrira ensemble. Mais justement, il faut faire chaque bataille les unes après les autres sans jamais renoncer, sans jamais s’arrêter. Et même si jamais on encaisse, il faut continuer quand même, chercher notre moment, être constamment en capacité de réaliser quelque chose. Parfois, les scénarios sont favorables, parfois ils ne le sont pas. Mais même quand ils ne le sont pas, il y a toujours la place pour pouvoir revenir dans un match. Donc c’est aussi une espèce de résilience d’une équipe qui a confiance en elle et qui comprend que, même quand c’est difficile ou qu’on est derrière, il y a toujours une possibilité de revenir. »
La nécessité d’engranger des points face aux « gros »
« C’est une évidence parce que des équipes avec des effectifs armés comme ceux de Lille ou de Marseille, il y en a beaucoup en Ligue 1. Sur ces matches-là, bien sûr qu’il faudra avoir une ou deux victoires, accrocher quelques matches nuls. Quand on joue ce genre d’équipes, si on a 10-20% de chances de les battre, peut-être que c’est ce jour-là qu’on ira s’engouffrer dans la brèche dès que c’est possible.
Nous devons nous préparer et y croire parce que sinon, on met beaucoup, beaucoup de tension sur le reste des rencontres qui vont se jouer au « tout ou rien ». Et ce n’est pas une bonne manière d’approcher les matches parce qu’avoir trop de pression sur le reste des matches qui, entre guillemets, seraient face à des effectifs équivalents au nôtre, ce serait jouer à un jeu dangereux. Évidemment qu’on peut perdre contre ces tops équipes, mais au moins en se disant : « On a vraiment, vraiment tout donner et en face, ils ont dû se saigner pour prendre les trois points ». Et si on est comme ça, qu’on sort avec des crampes et que tout le monde sort exténué, je pense qu’on peut battre n’importe qui. »
Source : Le Havre
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