Déjà en difficulté la saison passée avec seulement 34 buts inscrits sur l’exercice, l’attaque du VAFC ne rassure pas depuis la reprise. Dans la continuité de sa présaison sur la pointe des pieds, l’avant-garde valenciennoise peine à se mettre en confiance, avec un seul but inscrit sur les trois premiers matches.
Cadrer, la bête noire du VAFC
Un but inscrit en 270 minutes, seulement cinq tirs cadrés dans le même laps de temps, nul besoin de préciser que l’attaque valenciennoise n’est pas l’une des meilleures du championnat. Elle est pour le moment l’attaque qui cadre le moins de tentatives après trois journées de toute la Ligue 2 BKT. Rien de très rassurant, quand on sait que la saison passée, l’attaque du VAFC a longtemps été l’une des pires du championnat. Avec seulement 34 buts inscrits la saison dernière (dont six en une seule rencontre, contre Nancy), l’attaque nordiste n’aura fait que des étincelles.
Peut-elle, cette année, enfin allumer le feu ? La question se pose après ce début de saison pour le moins poussif offensivement. Après trois journées, seul Ilyès Hamache a trouvé le fond des filets, lors du premier match de la saison à domicile, face au Havre (1-0). Hormis ce but ? Très peu de choses à se mettre sous la dent. Pas une frappe cadrée à Bordeaux, une deuxième période dans sa propre moitié de terrain contre Le Havre, un premier acte offensivement très pauvre à Metz, ce n’est pas clairement pas la joie.
Une attaque suffisamment armée ?
En cause, plusieurs facteurs. D’abord, les départs de deux éléments forts de l’attaque cet été. Même s’ils n’étaient pas décisifs à chaque rencontre, Gaëtan Robail et Baptiste Guillaume étaient des piliers de l’attaque valenciennoise. Avec respectivement quatre et six buts inscrits la saison dernière, les deux anciens du VAFC n’auraient certainement pas fait de mal cette saison. Pour le moment, et à deux semaines de la fermeture du marché des transferts, le seul renfort offensif est Marius Noubissi, qui n’a plus joué un match depuis son expulsion face au Cercle Bruges, le 19 février dernier.
Et alors que Nicolas Rabuel espère toujours recruter un ultime profil offensif polyvalent avant début septembre, les forces en présence interrogent sur leur capacité à prendre en main l’attaque valenciennoise. Rapidement intégré au groupe cet hiver, Ugo Bonnet doit désormais faire face à ce nouveau statut de leader offensif. Aeron Zinga, auteur d’une bonne entrée à Metz, aura également son mot à dire. Les jeunes Ilyès Hamache et Aymen Boutoutaou vont eux aussi avoir de grandes responsabilités, en tant qu’ailier et meneur de jeu. Un doute subsiste sur le poste d’avant droit, avec les deux solutions Floyd Ayité et Florian Martin, loin d’être au sommet de leur forme.
Dans un mois d’août compliqué en termes de confrontation, avec ce contexte de changement d’entraîneur et de dégraissage actif, le VAFC doit trouver le déclic offensif. L’entraîneur valenciennois le martèle depuis la reprise, « Ils ont plein de choses dans les pieds. Il faut juste oser, se rendre disponible, faire des passes simples, dynamiser le jeu. C’est tout un tas de petites choses que l’on travaille régulièrement. » Il faut maintenant retranscrire ces efforts sur la pelouse le week-end, à commencer par ce samedi et la réception de QRM (19 heures).
Arthur Lasseron