Après un début de saison extrêmement perturbé – avec un mercato retardé, un entraîneur limogé et des résultats extrêmement décevants, l’Amiens SC est pourtant en mesure d’intégrer le top 10 à l’issue de la première partie de saison. Un objectif qu’Oswald Tanchot espère atteindre pour la confiance de son groupe.
L’Amiens SC en quête d’une bouffée d’oxygène
Douzième avec dix-neuf unités au compteur, l’Amiens SC est aujourd’hui dans une position intermédiaire, à la fois loin du peloton de tête mais pas totalement largué par les équipes actuellement « play-offables » et surtout encore à portée de tir de la zone rouge en cas de contre-performance. Désireux de se donner de l’air, Oswald Tanchot ne se contente plus de parler de maintien, comme il faisait il y a encore quinze jours de ça au moment de se rendre à Rodez. « Même si les équipes qui veulent s’extraire du bas de tableau doivent d’abord regarder le nombre de points, la barrière psychologique du milieu de tableau est importante. Quand on fait dérouler le classement et qu’on apparaît dans la première partie, ce n’est pas la même chose. »
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Après avoir longtemps regardé vers le bas, à juste titre au regard du début de saison laborieux de l’Amiens SC – dont le classement moyen est une treizième place sur les quinze premières journées – Oswald Tanchot ose désormais regarder vers le haut et évoquer une remontée dans la première partie de tableau. « Ça fait partie des choses qui pourraient nous faire passer de meilleures vacances. On avait cet objectif contre Chambly parce qu’on savait qu’en prenant les trois points, on avait de bonnes chances d’être dixième ou pas loin, et on a échoué. Il ne faut pas faire une fixation non plus mais mettre en place les moyens de gagner les matches, les bons outils pour aller prendre des points et après il y aura la récompense. »
Oswald Tanchot (Amiens SC) : « La priorité reste de prendre des points »
Apparu à une seule reprise, à savoir à l’issue de la première journée, dans la première partie de tableau, l’Amiens SC devra au moins signer une victoire sur les deux matches restant en 2020 pour réapparaître dans la bonne moitié du classement à Noël. Aussi temporaire et symbolique soit-elle, cette photographie à quasi mi-parcours aura au moins le mérite de mettre du baume au cœur à tout le monde au terme d’une année particulièrement noire, partagée entre le sentiment d’injustice au sujet de la relégation et les conséquences de la pandémie mondiale. Rien que ça…
Romain PECHON
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