En dépit d’une bonne entame de match et d’occasions franches pour Akolo, l’Amiens SC s’est incliné face au réalisme du Paris FC (1-2), ce samedi pour son ultime match de la saison à domicile.
Akolo mange la feuille
Dans un stade de la Licorne quasiment à guiches fermés, Amiens avait à coeur de laisser une bonne dernière impression en allant chercher son dixième succès de la saison. Et l’entame de match était en adéquation avec les promesses faites par Xantippe, très remuant dans son couloir gauche. Impliqué dans un bon jeu en triangle, le joueur formé au club centrait parfaitement en retrait pour Akolo dont le plat du pied était prolongé en corner par Demarconnay (7′). Le vétéran gardien de but du PFC était ensuite tout heureux d’accompagner du regard et à côté de son poteau la tête en arrière de Camara, au duel avec Pavlovic et tout proche de tromper son propre gardien (16′).
Après avoir fait le dos rond, les Parisiens prenaient progressivement le contrôle du jeu, déplaçant bien le bloc amiénois dans la largeur pour se créer des intervalles et se rapprocher de la surface de réparation de Gurtner. Sans pour autant parvenir à se montrer dangereux, la seule situation franche étant à mettre au crédit de Caddy sur une reprise de volée hors cadre (19′). Dans un match de plus en plus décousu, Amiens se montrait à nouveau dangereux en fin de première période. Trouvé dans le dos de la défense, Akolo ne mettait pas suffisamment de puissance et de précision dans sa frappe pour ouvrir le score (35′).
Badji relance l’espoir
Le deuxième acte repartait sur de toutes autres bases. Vigilant pour capter une frappe déviée d’Hadjam (46′), Gurtner était surpris par le coup de tête de Chergui à la retombée d’un corner au premier poteau de Name (0-1, 51′). Mené au score, l’ASC entrait alors dans un vrai moment de flottement qui voyait son gardien être encore parfait dans sa prise de balle sur un coup franc de Name (57′). Profitant d’espaces de plus en plus nombreux au coeur du bloc équipe francilien, Badji commençait à sortir de sa réserve. Mais le meilleur buteur amiénois tergiversait trop pour conclure une bonne transition amenée par Lusamba, ce quoi permettait à Hadjam de lui subtiliser le ballon avant qu’il ne puisse armer sa tentative (62′).
Désireux de forcer la décision, Philippe Hinschberger faisait alors entrer au même moment le duo Bamba-Tolu, remplacé dès la mi-temps la semaine passée à Grenoble. Un coach qui aurait pu être payant si le Nigérian n’était pas parti un peu trop tôt sur un service au cordeau de Bamba. Et s’il trouvait le fond des filets de l’extérieur du pied, l’arbitre de la rencontre refusait fort logiquement son but pour une position de hors-jeu. Dans la foulée, Mandouki ne ratait pas l’opportunité de doubler la mise, après une remise plein axe de Gene, permettant à Hanin de s’offrir une passe décisive (0-2, 71′). Là aussi deux entrants. Amiens parvenait à relancer le suspense grâce à un nouveau but de Badji à douze minutes du terme (1-2, 78′). Insuffisant pour éviter la défaite et enchaîner un septième match sans victoire.
Romain PECHON
AMIENS SC – PARIS FC : 1-2 (0-0)
37ème journée de Ligue 2
Stade de la Licorne, Amiens
Arbitre : M. Perreau Niel
Buts : Badji (79′) pour Amiens ; Chergui (51′), Mandouki (71′) pour Paris
Avertissements : Tolu (79′), Bamba (82′), Fofana (90+4) pour Amiens ; Camara (61′), Hanin (83′), Alfarela (90+4) pour Paris
Amiens : Gurtner (c.) – Mendy, Pavlovic, Fofana – Gene (Fofana, 79′), Lomotey (Bamba, 63′), Benet (Lachuer, 89′), Xantippe (Sy, 79′) – Lusamba – Badji, Akolo (Tolu, 63′)
Remplaçants : Rongier (g.), Opoku, Sy, Lachuer, Doums, Bamba, Tolu
Entraîneur : Philippe Hinschberger
Paris : Demarconnay – Hadjam (Guilavogui, 77′), Chergui, Camara, Bernauer (c.) – Siby (Gueho, 90′), Name, Iglesias (Mandouki, 66′), Alfarela, Caddy (Boutaib, 77′), Gory (Hanin, 66′)
Remplaçants : Filipovic (g.), Hanin, Gueho, Mandouki, Guilavogui, Boutaib, Lopez
Entraineur : Thierry Laurey
La sortie est à l’image de la saison, pas de surprise
On mérite ce qu’on a obtenu, le terrain a parlé.
Ah ah ah … dire qu’avant il était à Grenoble …
Encore une défaite… à l’image d’une saison complétement ratée ! Le summum : le public qui « fête » cette nouvelle contre-performance et ce parcours chaotique ! Quand va t’on remettre en cause ce clown d’entraineur, qui ne fait qu’une chose, c’est se plaindre et qui ne semble jamais se remettre en cause ? (c’est toujours de la faute des joueurs, de leur attitude, de ceci, de cela…)
Le tout, avec cette équipe de nazes, c’est de savoir combien on va en prendre contre Auxerre. 5, 6, 7?
Vite, dégagez-en le maximum, et vivement l’année prochaine.