Si la contagion demeure limitée à l’heure actuelle, avec deux cas confirmés et un nombre limité de joueurs ayant des symptômes dans l’attente des tests passés ce vendredi, l’Amiens SC n’en reste pas moins concerné par la recrudescence des cas de Covid qui touche la France depuis une quinzaine de jours. Explications.
Deux cas de Covid
« La reprise est compliquée« , concède Philippe Hinschberger qui travaille avec un groupe extrêmement restreint, oscillant entre 13 et 15 joueurs de champ à sa disposition. « Tout le monde était de retour quand il fallait, hormis Tolu (Arokodare) et (Formose) Mendy, mais ce n’était pas de leur faute, ils n’ont pas pu embarquer. Pour le reste, on fera le point quand on aura le résultat des tests Covid de ce matin, poursuit le coach de l’ASC. Depuis mercredi on travaille avec un effectif diminué, mais on aura quand même une équipe à présenter pour dimanche. »
Une équipe qui sera néanmoins amoindrie en raison du virus, deux joueurs étant positifs, mais aussi par les blessures et les absences, à l’image de Mickaël Alphonse (malade). « Dans tout ce chantier, on attend demain (samedi) pour savoir combien de joueurs on peut emmener à Linas. On a fait monter quelques garçons du centre pour pouvoir compléter éventuellement notre groupe. Ils seront avec nous demain, précise Hinschberger. Ce sont des joueurs qui se sont déjà entraîné avec nous, que l’on connaît, à des postes qui nous intéressent, notamment défensifs. »
Un protocole renforcé
Mais au-delà même de la coupe de France, l’Amiens SC pourrait être amoindri pour la venue d’Ajaccio (19e journée) dans l’optique où de nouveaux cas positifs étaient décèles à l’issue de la vague de tests réalisées ce vendredi ou bien celle programmée en début de semaine prochaine, les joueurs en question rentrant dans un protocole d’isolement de dix jours. Pour éviter cela et enrayer une potentielle contagion au sein de l’effectif, « le docteur (ndlr : Christophe Carpentier) a pris les mesures« , assure Mathis Lachuer. « Le masque est de retour, le gel hydroalcoolique, les vestiaires séparés. Maintenant on déjeune chez nous. »
Un protocole qui n’est pas sans rappeler celui adopté la saison dernière, ce qui n’avait pas empêché le club picard d’être concerné par un cluster avec une quinzaine de cas décelés à la fin du mois de mars. Si la situation apparaît encore sous le contrôle, la prudence est donc de nouveau à l’ordre du jour dans les couloirs du stade de la Licorne comme partout ailleurs. Tout en sachant que trois joueurs n’ont toujours pas reçu la moindre dose de vaccin. « Les joueurs qui ne sont pas encore vaccinés ne peuvent plus jouer au 15 janvier. Donc ils ont le choix. Soit ils se font vacciner, soit ils ne jouent pas », rappelle Philippe Hinschberger, qui se serait bien passé de tout ça au moment de basculer vers la deuxième partie de saison.
Romain PECHON