De retour à l’entraînement ce jeudi matin, l’Amiens SC se projette vers 2021 avec l’envie et l’espoir de surfer sur la bonne dynamique initiée au mois de décembre, avec trois victoires et deux matches nuls à la clé. Le tout avec le spectre du mercato et de très probables en toile de fond. Explications.
Une reprise à l’extérieur
Ce jeudi, neuf jours après le très timide match nul contre Ajaccio (0-0), les joueurs de l’Amiens SC retrouvent le chemin de l’entraînement, à moins d’une semaine chargée avec pas moins de deux déplacements en l’espace de 72 heures. « Ils ont eu la bonne idée d’avancer le match de Niort (ndlr : du samedi 9 au vendredi 8). On va donc jouer le 5 et le 8, deux matches à l’extérieur. On va à Guingamp le 4 pour jouer le 5 et à Niort le 7 pour jouer le 8, détaille Oswald Tanchot. On n’aura donc quasiment pas d’entraînement lors de cette semaine. C’est encore une idée de génie, mais c’est comme ça. »
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Dans ce contexte et conformément aux recommandations en vigueur en raison de la situation sanitaire, l’Amiens SC a décidé de ne pas procéder au moindre stage de préparation – contrairement à 2017 et 2018 – et de s’entraîner sur ses propres installations. Ce qui n’empêche pas Oswald Tanchot d’avoir quelques craintes au sujet de l’état dans lequel il va récupérer l’ensemble de ses troupes. « On peut s’attendre à plein de choses, avance-t-il. On a beaucoup de joueurs aux quatre coins du monde. Entre les formalités administratives, les tests PCR pour revenir, les avions qui peuvent être annulés… Tant que je ne les aurai pas sous la main à la reprise, je ne serai pas ultra-serein.. »
Avant de nombreux soubresauts pour l’Amiens SC
Ce qui ne devrait pas être le cas de Juan Otero, dont le prochain départ devrait lancer un mois de janvier sujet à de nombreuses tractations avec l’ouverture du mercato hivernal. « J’espère qu’il sera plus calme et nous permettra d’être le plus possible dans la continuité, aspire Tanchot. Depuis que je suis entraîneur, j’ai toujours craint les mercatos, toujours eu le sentiment que les entraîneurs sont souvent les grands perdants de ces périodes parce que des gens ont, de façon générale, intérêt à ce qu’il y ait beaucoup de mouvements. Pour construire, il faut de la stabilité, des gens qui se connaissent. C’est toujours très fragile le football. »
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De quoi se demander si la trêve hivernale n’est finalement pas tombée au pire des moments pour l’Amiens SC. « On a eu une première partie de saison mouvementée, avec une très longue préparation, un feuilleton sur la division dans laquelle on jouerait, un mercato qui a duré très tard, rappelle le coach amiénois. Notre saison a finalement démarré tardivement et on était sur une bonne série qu’on avait plutôt envie de poursuivre. Ça nous a aussi permis de partir en congés dans de bonnes conditions. Je pense que cette coupure nous a fait du bien, on a été au bout de ce qu’on pouvait sur cette première partie de saison. Ils avaient besoin de se ressourcer mais il faudra bien repartir. »
En effet, avec pas moins de cinq matches de championnat et très vraisemblablement une rencontre de coupe de France au programme en même pas quatre semaines de compétition, la reprise s’annonce particulièrement copieuse pour l’Amiens SC. Une période « appréhendée » par Oswald Tanchot et qui s’annonce riche d’enseignements au sujet des ambitions du club picard sur cette deuxième partie de saison.
Romain PECHON
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