L’Amiens SC avait subi la foudre parisienne

Paris FC Amiens SC
Anthony Dibon/Icon Sport

Janvier 2021. Sur une série de neuf matches sans défaite toutes compétitions confondues, l’Amiens SC se rend à Paris avec l’envie d’entretenir cette belle dynamique et de faire un vrai bond au classement. Onze mois plus tard, quasiment jour pour jour, les Picards sont également dans la même position à l’approche des retrouvailles face au PFC. Flashback.

Le match

Dépassé dans tous les compartiments du jeu, l’Amiens SC a vu sa série d’invincibilité prendre fin par une cinglante défaite face au Paris FC (4-2). Un très douloureux retour sur terre tant les hommes d’Oswald Tanchot furent surclassés. Un match démontrant alors les limites des Amiénois face à un vrai prétendant au top 5.

PARIS FC – AMIENS SC : 4-2 (3-1)

21ème journée de Ligue 2 BKT

Stade Charlety, Paris (huis-clos)

Arbitre : M. Varela

Buts : Kanté (12e), Laura (17e), Boli (33e), Gakpa (48e) pour Paris ; Wagué (19e) pour Amiens

Avertissements : Kanté (52e) pour Paris ; Bianchini (59e), Lomotey (65e) pour Amiens

PARIS FC : Demarconnay – Belaud, Bamba, Kanté, El Abdi – Mandouki (c.), Martin (Lopez, 67e) – Diakité (Kikonda, 74e), Gakpa (Name, 67e), Boli (Chergui, 85e) – Laura (Arab, 74e)

Remplaçants : Desprez (g.), Chergui, Hanin, Name, Kikonda, Lopez, Arab

Entraîneur : René Girard

AMIENS SC : Gurtner – Opoku, Wagué, Gendrey (Bianchini, 46e) – Assogba, Gomis (Ciss, 74e), Blin (Lomotey, 63e), Alphonse – Lusamba – Akolo (Papeau, 63e), Odey (Timité, 74e)

Remplaçants : Thuram (g.), Monzango, Lomotey, Papeau, Timité, Ciss, Bianchini

Entraîneur : Oswald Tanchot

La réaction

« C’est un fiasco sur certains aspects : le score, les buts encaissés. Maintenant, le scénario de match a été totalement à notre désavantage. Les trois premières frappes du PFC font but, à l’issue de grosses erreurs de notre part. Je trouve pourtant que les intentions et la maîtrise étaient pour nous. On était mal positionnés, on a été trop pris par le jeu. J’avais demandé des intentions offensives mais des joueurs devaient contrôler les contre-attaques et on ne l’a pas fait. Le troisième but nous fait aussi mal. Parce que je pense que le match aurait pu se rééquilibrer. A 3-1, j’y croyais encore mais on fait une erreur au début de la seconde période. C’est un sérieux rappel à l’ordre. On a été trop timide dans l’impact défensif. On est un peu sonné ce soir mais dès demain on repartira à la bataille. »

Oswald Tanchot (entraîneur de l’Amiens SC)

Le joueur du match : Arnaud Lusamba

Que ferait l’Amiens SC sans son « brésilien » Arnaud « Lusambinho » ? Double passeur décisif sur corner pour un joli but de Wagué et sur coup franc avec une offrande pour Amadou Ciss en fin de match, il est l’homme qui organise le jeu et se replace rapidement en défense, même s’il a été moins flamboyant que lors des derniers matches. Le meilleur homme en blanc dans ce match !

Les notes du match de la rédaction

Le top 

Après le but d’Alexis Blin inscrit sur coup franc face à Dunkerque en coupe de France, les Amiénois ont récidivé. Si les Picards ont un peu de mal à se montrer décisifs dans le jeu, les coups de pied arrêtés sont bien exploités. Ainsi, Molla Wagué a inscrit un superbe but sur un corner de Lusamba tandis qu’Amadou Ciss reprenait un autre coup franc de ce même Lusamba en fin de match. Bien tirés par le milieu de terrain amiénois, les coups de pied arrêtés peuvent devenir la clé pour l’Amiens SC dans cette deuxième partie de saison.

Les tops de la rencontre

Le flop

Si solide depuis le début de saison, la défense de l’Amiens SC a littéralement explosé face à la vitesse et la puissance des attaquants du Paris FC. Une fragilité symbolisée par Nicholas Opoku, totalement impuissant sur le quatrième but et globalement très fébrile durant la majorité de la rencontre. En danger sur chaque ballon perdu, Amiens aurait pu regagner les vestiaires avec trois ou quatre buts de débours si les Parisiens avaient fait preuve d’une efficacité exemplaire. De manière assez impressionnante, la traditionnelle solidité de l’arrière-garde picarde s’est donc transformée en un incroyable sentiment de lourdeur.

Les flops de la rencontre

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