Alors que l’Amiens SC va connaître son adversaire pour le compte du 8e tour de la coupe de France – un tour concernant uniquement les vingt clubs de Ligue 2 – ce jeudi à 17 heures, le club picard aurait préféré ne pas avoir à disputer cette compétition cette saison. Témoignages.
Luigi Mulazzi : « Une aberration pure et simple »
« C’est encore une décision prise à Paris sans consulter qui que ce soit. Je trouve que c’est une aberration pure et simple de disputer la coupe de France. Dans le contexte actuel, ça ne sert strictement à rien. On joue déjà à huis clos, tout le monde est fatigué par la situation, il y a le virus qui se balade partout et on nous rajoute encore des matches. Je trouve cela insensé. Je trouve cette décision ridicule, encore plus quand on sait que le mois de janvier est déjà chargé au niveau du championnat (ndlr : cinq matches). A l’heure actuelle, c’est vraiment ahurissant. »
Mickaël Alphonse : « Aucun intérêt à la jouer »
« Pour moi, il n’y a aucun intérêt à la jouer cette année. Il y a les clubs amateurs à respecter, et les dotations de la FFF qui peuvent être vitales pour certains petits clubs, donc il faut respecter ça. Mais pour les clubs professionnels, c’est un peu plus difficile parce que ça rajoute des matches. Pour le coup, c’est tellement mythique qu’on ne veut pas l’enlever alors que la solution aurait été de l’enlever. On va la jouer, il n’y a pas de raison. »
Oswald Tanchot : « Ce ne sera pas une priorité »
« Je suis attaché à la coupe de France mais cette année c’est très particulier, il n’y a pas le mélange pros et amateurs dans un premier temps. On sait qu’on aura pas le décor habituel, avec du monde autour de la main courante, les buvettes. On va d’abord jouer entre pros puis peut-être un mélange si la situation sanitaire le permet. Maintenant, on jouera la compétition, ce ne sera pas la priorité mais ce sera peut-être l’occasion de donner du temps de jeu à des joueurs, des recrues ou des retours de blessure. Ce sera tout de fois un match où on ne prendra pas de risques. »
Propos recueillis par Romain PECHON