La formation est au cœur du VAFC

Si le VAFC réussit un bon début de saison en Ligue 2, c’est aussi le cas pour les équipes de la formation du club. La N3 est première de son classement, les U19 nationaux sont dans le top 5 de leur groupe et les U17 sont quant à eux deuxième. Et ce qui est sûr, c’est que ces résultats ne sont pas dus au hasard. 

Une formation de qualité

Valenciennes a la réputation d’être un excellent club formateur en France. En effet, la fédération a classé l’académie valenciennoise parmi les quatorze meilleurs clubs formateurs du pays. Le centre basé au Mont Houy a obtenu la note de trois étoiles par la FFF. Seules des équipes comme Monaco, Nantes, Rennes, Saint-Étienne, Le Havre, Paris et bien sûr Lyon font mieux que le VAFC dans ce domaine. Le club nordiste peut également se vanter d’avoir formé des joueurs tels que Jean-Pierre Papin, Dayot Upamecano ou encore Lucas Tousart.

Dans le groupe actuel de l’équipe première, beaucoup de joueurs n’ont connu que VA dans le monde professionnel. Parmi ces jeunes talents, il y a Noah Diliberto qui a été titularisé à quatre reprises cette saison. Mohamed Kaba qui lui est un, si ce n’est le, pilier du milieu de terrain du VAFC cette saison. On pourrait également citer Mattéo Rabuel, Aymen Boutoutaou, Ilyes Hamache ou encore Yassine El Amri. À noter également que Valenciennes est représenté aussi chez les plus jeunes. Joachim Kayi Sanda et Ismail Bouneb ont, par exemple, récemment passé le premier tour de qualification de l’euro U17 avec l’équipe de France de cette catégorie.

Un échange constant

Au sein du club, tous les éducateurs échangent régulièrement entre eux. Le coach de l’équipe première, Nicolas Rabuel, tient lui aussi à garder un oeil sur la formation. « Le gros avantage qu’on a dans le club, c’est qu’on est en lien permanent avec la formation », expliquait-il en conférence de presse. « Moi et Ahmed (Kantari) avons des échanges réguliers, tous les éducateurs je les connais. Même si je ne les vois pas de mes propres yeux, j’ai toujours des retours réguliers, à la fois sur la performance des jeunes mais aussi sur mes pros qui redescendent. »

L’ex-entraîneur de l’équipe réserve souhaiterait également pouvoir observer, des ses propres yeux, tous les joueurs de la formation valenciennoise. « Les meilleurs U17 montent en U19, les meilleurs U19 montent en N3. Et si le nombre me le permet, l’objectif est de pouvoir voir les quelques profils qui sont intéressants chez les pros, précisait le coach des Rouges et Blancs. Mais pour ça aussi, il faut que moi j’ai un effectif réduit. J’ai vingt-quatre joueurs de champ donc pour voir ceux de la N3 je ne peux pas faire des séances à 30. Mais on a ces retours qui nous permettent de compenser en partie. »

La formation reste donc au cœur du club de Valenciennes. Tout le monde s’accorde à dire que les joueurs qui s’y trouvent sont de qualité, tout comme les éducateurs. Il ne sera donc pas surprenant de voir dans un futur plus ou moins proche des nouveaux jeunes talents intégrer l’équipe professionnelle. 

Clément Rossi