Absent durant la bonne série du VAFC courant septembre, Julien Masson a effectué son retour à la compétition la semaine dernière lors de la claque reçue à Amiens (3-0). Frustré par cette inconstance chronique des Nordistes, le milieu de terrain formé au club ne perd néanmoins pas espoir de bien figurer cette saison et pourquoi pas d’atteindre l’objectif fixé en début de saison : le top 5. Entretien.
Julien Masson, avant tout, comment allez-vous sur le plan physique ?
Ca va beaucoup mieux ! Je n’ai plus de douleurs aujourd’hui. Je suis content de pouvoir enfin rejouer sans douleur. J’ai une lésion au niveau de l’ischio. C’est une mauvaise période un peu pour moi, après une blessure de six mois la saison dernière pour une béquille. J’ai fait huit matches, puis une lésion. C’est une mauvaise passe et j’espère que je vais pouvoir être tranquille avec tout ça. J’ai finalement raté la série positive.
Comment avez-vous vécu cette période d’un point de vue mental ?
C’est embêtant d’être toujours coupé dans son élan comme ça. Quand tu reviens, il faut très vite se remettre dedans, reprendre le rythme. Mentalement, ce n’est pas facile mais ça fait partie de la vie d’un footballeur. Il faut l’accepter. A moi d’être le plus performant possible et d’enchaîner maintenant.
Comment expliquez-vous l’irrégularité de l’équipe depuis le début de saison ?
Chaque fois qu’on peut passer un palier, on n’y arrive pas malheureusement. Maintenant, il ne faut pas lâcher, le championnat est loin d’être fini. On sait que ça peut aller très vite si on arrive à faire une série. On en parle beaucoup entre joueurs. Il faut qu’on arrive à mettre de la vie dans notre saison. On a un effectif plus conséquent, je pense que les dirigeants ont fait beaucoup d’efforts en matière de recrutement. On a un bon groupe, qui vit bien, maintenant faut que ça se ressente sur le terrain.
Quels objectifs peut encore avoir le club après ce début de saison en dents de scie ?
On vise encore le top 5. Pour cela, il faut qu’on enchaîne, qu’on arrête de faire de bonnes choses puis de mauvaises choses. Il faut vraiment qu’on arrive à passer ce palier, à enchaîner les victoires.
Propos recueillis par Emilien PAU