Julien Masson (VAFC) : « Il y a un club à sauver »

Julien Masson VAFC

Avec seulement deux points d’avance sur le zone rouge, le VAFC va devoir faire mieux qu’un match nul contre le Paris FC si le club veut rapidement assurer son maintien. Julien Masson revient sur cette période compliquée qu’est en train de traverser VA. Entretien. 

Comment tu as vécu ton retour dans le groupe ?

Ça fait du bien de redevenir un joueur de foot, de retrouver les terrains. Mentalement aussi ça fait du bien de retrouver tout le monde. Tout ce qu’on demande c’est de rejouer au foot. Physiquement je ne suis pas encore revenu à 100% mais ça monte au fur et à mesure des matches. Je sens que la machine repart. Même au niveau cardio ça va de mieux en mieux.

Malgré ton manque de rythme tu es titulaire, c’est assez positif…

J’essaye de tout donner malgré ça, c’est surtout l’aspect mental qui passe au-dessus. Malgré ça je vais quand même faire les efforts et je ne vais pas lâcher, c’est dans la tête après.

Vous n’avez pas de chance car avec votre blessure, vous avez manqué la meilleure partie de la saison…

Oui, même si j’ai quand même fait sept matches au début mais ça n’a pas suffi. J’étais content pour les copains même si j’aurais bien voulu en faire partie.

C’était compliqué de revenir dans le contexte qu’on connaît ?

Non car il fallait rester focus sur le terrain. Il fallait que je revienne à mon meilleur niveau. Après, j’ai eu la chance qu’il y ait eu la trêve de cet hiver.

Demain vous vous attendez à quel type de match contre Paris ?

Ça va être un gros match, je pense que Paris va mettre de l’intensité, tout ce qu’il faut sur le terrain. Ça va être un beau combat et un beau match à jouer.

Vous jouez le maintien, ce n’est pas fatigant d’enchaîner les saisons où le club doit se maintenir ?

Mentalement sur la saison c’est prenant, ce n’est jamais facile à gérer car il y a la vie d’un club et les salariés derrière. Donc c’est à nous de montrer qu’on est des bonhommes, il y a un club à sauver, des salariés qui peuvent leur emploi. À nous de montrer qu’on est serein à ce niveau-là et qu’on va tout faire pour sauver le club.

La pression est montée en interne ?

Non car je pense qu’on a conscience, c’est juste que pour l’instant ça ne tourne pas en notre faveur. Je ne vois pas une équipe démuni et en manque de qualité. L’équipe fait ce qu’il faut même s’il manque certaines choses. Il faut aussi que ça tourne comme ça tournait au début de saison.

Vous êtes l’un des joueurs qui venaient d’ici, est-ce que vous prenez plus la parole car vous avez plus conscience du poids que le club porte ici ?

Je ne suis pas forcément quelqu’un qui prend beaucoup la parole. Après c’est surtout sur le terrain où il faut montrer de l’envie, montrer qu’il y a la vie d’un club qui en dépend. C’est sûr moi je suis très attaché au club je suis né ici, ça fait 12 ans que je suis là. Là-dessus, c’est sûr que je dois être en première ligne, je dois montrer qu’il faut tout donner. Si je ne le fais pas, ça ne va pas aller.

Vous voyez des similitudes avec la saison passée ?

Elles sont différentes car l’année dernière on avait un coach au début de saison, après il s’est fait virer. Il y a eu un changement, un temps d’adaptation, c’était compliqué. Là on avait super bien commencé même si là c’est compliqué. On sait qu’on est capable de bien faire donc je pense que ça va revenir.

Propos recueillis par Clément Rossi

Crédit photo : Icon Sport 

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