Extrêmement déçu de la prestation de l’Amiens SC en deuxième période sur la pelouse de Toulouse (2-0), Jordan Lefort estime que les Amiénois auraient dû faire mieux et devraient compter plus de points à cette période de la saison.
Comment expliquez-vous cet Amiens à deux visages ?
Je cherche encore quelques réponses. Je pense que l’on a fait une bonne première mi-temps. En deuxième, Toulouse a haussé son niveau de jeu, on prend un but sur un contre et on a baissé la tête un peu vite. On prend le deuxième en contre aussi… Il faudra regarder les images mais je pense qu’il y avait largement matière à faire mieux.
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On a l’impression que l’équipe s’est endormie à la mi-temps…
Je ne dirais pas endormi, parce qu’on a essayé de reprendre la deuxième comme on a fait en première mi-temps mais force est de constater que ça n’a pas été le cas. Il faut vite corriger ce genre de deuxième mi-temps parce que ce que l’on a montré en première mi-temps, c’était vraiment pas mal et c’est dommage de démarrer la deuxième comme ça et deux prendre ces deux buts.
On pouvait s’attendre à un réveil des Toulousains…
Oui, et le coach nous avait prévenu et nous avait dit qu’ils mettraient une autre intensité. Mais comme je l’ai dit, on a pris deux buts sur deux contres, ça nous a fait très mal et on n’a pas su se relever.
Il y a eu des erreurs sur les deux buts pris, notamment sur le deuxième…
Je ne l’ai plus en tête, c’est possible. Il faudra revoir les images mais ne surtout pas incriminer une personne en particulier. C’est l’équipe qui n’a pas fait le boulot pour ne pas concéder ces buts.
Amiens se cherche encore, aujourd’hui ?
Le mercato n’est pas fini, il y a des absences notoires… On a essayé de mettre en place un système qui a bien fonctionné pendant une mi-temps.
Encore aujourd’hui, il semble que vous avez eu du mal à conclure physiquement…
C’est propre à chacun, ça dépend de si l’on est en forme ou non. Personnellement, je n’ai pas eu de mal à finir mais maintenant c’est un travail à faire avec l’équipe au quotidien. On a beaucoup travaillé pendant la préparation donc je ne pense pas que ce soit ça.
Vous perdez des points bêtement, il y avait un vrai coup à jouer…
On a perdu des points bêtement, oui. On sait que pour prendre des points, il va falloir batailler à chaque match, comme les saisons précédentes, que ce soit à domicile ou à l’extérieur.
Pour résumer, ce début de saison est frustrant parce qu’il y a la place…
C’est frustrant dans le sens où l’on méritait d’avoir plus de points. Si on fait quelques calculs, on pourrait avoir six ou sept points aujourd’hui.
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Quelle est la raison ?
Chaque année on se renouvelle un peu, il y a des marques à trouver, un nouveau coach qui met des idées en place donc ça prend un peu de temps. Dès que la mayonnaise aura pris, il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. À chaque saison, on s’inquiète au début mais on finit par faire le travail donc on fera tout pour finir le travail.
Propos recueillis par notre envoyé spécial Romain PECHON, à Toulouse
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2 commentaires
Voir la réalité en face, c’est voir la réalité du jour. Et la réalité du jour nez pas celle de demain. A même époque Angers était relégable, et Dijon 2nd, derrière le PSG.
Alors, » je crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »
Bof !! La méthode Coué est de retour… ou c’est l’histoire répétée de l’autruche qui se met la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité en face…