Son départ pour la Suisse
« Ça a été une vraie renaissance personnelle. J’étais en difficulté à Amiens où je n’avais plus gagné depuis des mois et où j’ai presque toujours joué le maintien. Mon temps de jeu s’était également réduit là-bas. Tout s’est bien enchaîné à Berne. On a réussi le premier doublé depuis 58 ans. J’ai découvert les compétitions européennes. Je remercie encore les dirigeants de m’avoir accordé leur confiance en levant cet été mon option d’achat. C’est aussi la preuve que j’ai bien travaillé. A Amiens, on en venait, sans cesse, à regarder les résultats des autres équipes concernées par le maintien. Il m’arrivait de gamberger, d’avoir du mal à trouver le sommeil après une défaite. Ici, les victoires s’enchaînent sans susciter une émotion particulière dans le vestiaire, si ce n’est la satisfaction du devoir accompli. En Picardie, en raison de leur rareté, elles s’accompagnaient de cris de guerre. Rien de tel à Berne où elles s’inscrivent dans une forme de logique. La vie est plus belle ici. »
Anciens : Jordan Lefort et Isaac Mbenza se distinguent
Son lien avec l’Amiens SC aujourd’hui
Sans complexe face à Leverkusen
« J’aborde ce seizième de finale avec envie et enthousiasme. Le club n’avait plus franchi la phase de groupes de Ligue Europa depuis quelques saisons. On joue au foot pour disputer ce genre de match. Je regrette juste l’absence de nos supporteurs. En temps normal, ils sont toujours près de 30 000 derrière nous. On nourrit aucun complexe. L’an dernier le FC Bâle a d’ailleurs éliminé Francfort en 8e de finale dans cette même épreuve. Il faut s’en s’inspirer. Même si le championnat suisse est assez méconnu, il y a des équipes de qualité. De là à nous considérer comme favoris, je ne sais pas, mais on a toutes nos chances. »
Source : Le Parisien
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