Jonathan Gradit (RC Lens) : « On va s’arracher jusqu’au bout »

Gradit RC Lens
Franco Arland/Icon Sport

Après la victoire importantissime du Racing sur la pelouse de Reims (1-2), le défenseur Jonathan Gradit soulignait la force de caractère de tout un groupe. L’Europe est plus que jamais dans la ligne de mire du numéro 24 Sang et Or.

Jonathan, encore un scénario de fou offert par le RC Lens ce dimanche…

C’est une saison folle. On a un groupe extraordinaire, il faut qu’on savoure. Ca fait deux ans que l’on vit ensemble des moments extraordinaires et c’est encore le cas. On est capables de renverser n’importe quelle situation et c’est plaisant.

Vous revenez au vestiaire mené alors que vous dominiez la rencontre, qu’est-ce que vous vous dites ?

Que l’on y croit toujours. Même à dix, même à neuf, on est une équipe qui poussera jusqu’à la fin. On a toujours l’impression que l’on va revenir de par nos qualités. C’est ça qui est beau, on préfère prendre des risques et qu’à la fin ce soit beau.

Pouvez-vous nous raconter ce deuxième but, vécu d’un peu plus loin ?

Je trouve qu’on était un peu en difficulté quand ils sont repassé à quatre. On péchait un peu, et Seko (Fofana), notre sauveur, comme il a pu le faire à Saint-Etienne, contre Lille, sur un ballon en profondeur il joue bien le coup. Je crois qu’il la met entre ses jambes. C’est que du bonheur.

Quelle communion avec les supporters encore une fois…

On vit des super moments avec les supporters depuis la remontée en Ligue 1. Il faut que l’on savoure cette fin de saison, quoiqu’il arrive on aura fait une saison extraordinaire, et il faudra se souvenir longtemps de cette équipe-là.

Coupe d’Europe ou pas, cette saison sera belle ?

Oui forcément, après ce serait malhonnête de vous dire qu’on ne serait pas déçus. Je pense que cette année on a eu un coup de moins bien qui nous a empêché dans le haut du tableau. On est bien revenu, à l’image de ce club. Il y a deux matches encore, on va essayer de les gagner pour voir ce que ça donnera.

S’il n’y avait pas eu la victoire face à Reims, la situation aurait été plus compliquée pour jouer l’Europe…

Oui, mais même après une victoire ça reste compliqué. On a vu Nice, Strasbourg qui s’accroche jusqu’au bout, Nantes qui remporte la coupe de France, mais bon, on ne nous a rien donné cette saison, donc on va s’arracher jusqu’au bout.

Est-ce un cas de figure facile à gérer que d’affronter un bloc bas comme celui de Reims ?

Facile, non, on a beaucoup bataillé en première mi-temps. On avait beaucoup de possession mais pas beaucoup de situations, et eux sur un contre ils mettent ce but. C’est rageant, mais je trouve qu’on gère de mieux en mieux ces situations.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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