S’il a permis au RC Lens de sauver un point sur la pelouse de Brest (1-1), hier soir, Jonathan Gradit n’en restait pas moins frustré de devoir se contenter d’un simple nul. Le tout à cause d’un manque de réalisme dans les deux surfaces sur les dernières semaines.
Que reseentez-vous après votre premier but en Ligue 1 ?
Il y a beaucoup de fierté. Il était temps aussi parce qu’on me charriait sur ça. Je suis très content même si j’aurais aimé que ça apporte la victoire. Le côté positif, c’est le but, mais le résultat est moins bon.
Vous êtes là au bon moment…
J’y suis, oui, et derrière je m’arrache pour toucher la balle. Je me suis crée cette opportunité. Le gardien dégage du pied, on est tous surpris, ça me retombe dans les pieds. Je ne me suis pas privé.
Ca a dû chambrer dans le vestiaire…
Ils m’en ont parlé directement, m’ont félicité. C’est vrai que je me faisais charrier sur ça. Pour une fois, je suis monté, ce n’était pas prévu. J’ai senti le coup. C’est une des bonnes choses parmi quelques moins bonnes comme le résultat.
Comment qualifieriez-vous ce résultat ?
Je dirais frustrant. Il y a eu des faits de match défavorables aussi. On prend un but en début de seconde période alors qu’on revient avec de bonnes intentions et derrière on court après le score, ce n’est plus du tout le même match. Ca change complètement la donne, surtout à l’extérieur.
Il faut réussir à trouver cet équilibre et limiter les prises de risque…
Oui, mais c’est notre philosophie de jeu aussi. Le coach nous le demande et ça a toujours été comme ça. Notre solidité, on l’a toujours, c’est surtout l’efficacité dans les deux surfaces qui manque. Ils n’ont pas beaucoup d’occasions, ils en mettent une directement au fond. Nous, on a beaucoup de centres, de situations et on a du mal à concrétiser.
Ils ont donné l’impression d’être mieux rentrés dans le match que vous…
Je n’ai pas trouvé, non. Je trouve que l’on a répondu présent dans les duels, et c’était même un peu trop viril en première mi-temps. Il y a eu pas mal d’arrêts de jeu un peu bêtes. Je ne trouve pas que l’on ait été en-dedans dans ce domaine.
Est-ce qu’il y a pénalty, selon vous ?
Pour être très honnête, je n’ai pas revu l’action, mais apparemment, oui. Ce que je ne comprends pas, c’est que l’arbitre met beaucoup de temps à prendre une décision. Quand il hésite, je ne comprends pas pourquoi il ne va pas voir la vidéo. Ce sont des choses difficiles à comprendre. Derrière, il y a une faute sur Machado, il est quand même à l’hôpital. Pierre Lees-Melou avait un jaune et s’il en avait pris un deuxième, ça aurait changé complètement la physionomie du match.
Et il y a ce but que vous encaissez qui ne semble pas valable…
L’arbitre a pris une décision, il faut la respecter mais on n’est pas forcément d’accord avec ce qu’il s’est passé sur cette décision mais aussi le pénalty. Ce sont des choses qui arrivent mais il ne faut pas que ça arrive trop souvent parce que c’est frustrant. On essaye d’avoir beaucoup d’ambitions sur cette fin de saison et c’est frustrant.
Vous avez ralenti sur les trois derniers matches…
On ralentit un peu. On avait une marge de manoeuvre avec des points d’avance et là, on en a moins. On va attendre de voir ce que fait Marseille. Peut-être que les autres équipes auront leur coup de moins bien plus tard. C’est ça, le haut du classement, il faut être le plus régulier possible, et c’est compliqué.
Source : France Bleu Nord