Face au RC Lens, le LOSC peut regretter de ne pas avoir su marquer un deuxième but qui aurait été synonyme de victoire (1-1). Jonathan David essaye pour autant de dégager du positif de cette rencontre.
En deuxième mi-temps, tout a changé pour vous ?
On a commencé à jouer beaucoup plus, on a trouvé les espaces entre les lignes, on a changé de côté plus rapidement et on a commencé à mettre des ballons dans leur surface. On a essayé d’être agressif pour gagner les deuxièmes ballons.
La sortie de Tiago Djalo et les ajustements défensifs vous ont-ils mis dans la difficulté en première période ?
Avec quelque chose d’aussi inattendu, ça change le match, bien sûr, parce que Tiago est un joueur important pour nous. Il commence pratiquement tous les matches. Je ne dirais pas que sa sortie nous a bouleversé mais ça a changé un peu notre manière de jouer. En deuxième mi-temps, on a réglé tout ça.
Vous devenez l’égal d’Eden Hazard, ça vous a fait quoi ?
C’est spécial car c’est une manière pour moi de marquer l’histoire du club.
C’est aussi votre seizième but en Ligue 1, c’est aussi une vraie progression pour vous ?
Oui car je n’avais jamais eu de saison pleine. J’ai eu des saisons difficiles où il y avait des périodes où je ne marquais pas pendant plusieurs matches. Cette saison je suis plus régulier et c’est aussi mes coéquipiers qui me mettent dans de bonnes situations.
Pour atteindre la barre des 100 buts il va falloir rester la saison prochaine ?
Si je veux atteindre cette barre il va falloir que je reste quelques saisons en plus ça c’est sûr.
C’est faisable de vous voir l’été prochain à Lille ?
Bien sûr, je pense que tout est possible. Après la saison est encore longue. On a des objectifs, rester dans le top 5 et pourquoi pas chercher le top 3. Et seulement après on verra ce qui se passe.
L’Europe c’est obligatoire ?
Avec l’effectif qu’on a c’est obligatoire et on la veut tous. Donc ce soir on a un peu de regret car à la fin du match on avait peut-être la possibilité de l’emporter. Mais sur le regard du match complet, c’est difficile d’avoir beaucoup de regrets.
Propos recueillis par Adrien Rocher