Capitaine depuis un mois en l’absence de Laurent Dos Santos, Joffrey Cuffaut prend son rôle à cœur pour tenter de guider un groupe en manque de confiance sur ce début de saison. Un rôle pourtant pas forcément naturel pour l’expérimenté défenseur du VAFC. Entretien.
Quel est votre rôle en tant que capitaine dans cette période compliquée ?
Je dois rester moi-même avant tout. Les jours de match, il faut être proche du groupe, des joueurs. On a vraiment avec brassard ou non, des joueurs d’expérience qui doivent être des exemples pour ceux qui nous entourent. Et ça commence par montrer l’exemple sur le terrain, c’est à mes yeux le plus important. Sur le terrain, j’essaie d’aider les joueurs autour de moi. J’ai appris à évoluer dans ce rôle, qui n’était pas forcément naturel à la base. Que ce soit à Nancy ou là, j’essaie de forcer ma nature.
C’est-à-dire ?
Je ne suis pas forcément du genre à aboyer sur le terrain mais je pense qu’il le faut, notamment à domicile. Quand on voit qu’on perd un peu le film du match, il faut savoir calmer, faire redescendre la pression, encadrer tout le monde. Contre Quevilly, on a le match en main à 1-0 et on perd le fil. C’était pareil contre Rodez, où on menait également. Il faut impérativement qu’on gagne en maturité dans la gestion de ces temps de match.
D’après-vous, pourquoi le coach a misé sur vous pour le brassard de capitaine ?
Je pense que je suis un joueur d’équipe. Je n’ai jamais eu d’états d’âme, j’ai toujours travaillé pour le collectif, le club et le staff. J’ai toujours privilégié les temps de jeu et l’effectif. Que ce soit à quatre ou à cinq, dans l’axe, à droite ou même à gauche, j’ai joué à peu près à tous les postes. Je pense que c’est aussi une force d’être performant à plusieurs postes. Je peux rendre service et j’ai toujours vu ça comme une force pour le collectif. Cela fait presque quinze ans que c’est comme ça, ça ne changera pas aujourd’hui. C’est aussi une vraie marque de confiance de la part du staff, on se doit de rendre cette confiance.
Propos recueillis par Arthur LASSERON