Joffrey Cuffaut (VAFC) : « C’est un gros morceau, ça va être difficile mais… »

Absent lors de la déroute face à Rodez, Joffrey Cuffaut sera de retour dans les rangs du VAFC qui se déplace chez le leader Toulouse, samedi pour le compte de la 6ème journée de Ligue 2. Un match que l’expérimenté défenseur valenciennois aborde avec l’envie de rebondir en retenant les leçons des dernières déconvenues. Entretien.

Toulouse est un match particulier pour vous…

Je pense, oui. Pour tout le monde, même, parce qu’on avait gagné 5-4 alors qu’on était dans une période de moins bien à ce moment-là. On avait réussi à inverser les choses parce qu’on était menés 2-0. Comme j’ai pu le dire plusieurs fois, ce qui me reste en tête c’est la joie collective et l’union qu’on a eu entre joueurs et staff après le match.

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Est-ce quelque chose dont il faut s’inspirer ?

Contre Rodez, on avait la possibilité de basculer du bon côté mais on ne l’a pas fait. C’est un gros morceau qui arrive devant nous, ça va être difficile mais c’est comme ça pour tous les matches de Ligue 2. Rodez est derrière nous, les deux défaites assez sèches à domicile sont derrière nous. Elles nous ont fait du mal mais il faut se servir de ça pour la suite.

Comment expliquez-vous la différence de solidité entre les matches à domicile et à l’extérieur ?

Contre Nîmes, on encaisse sur leur premier tir cadré à l’heure de jeu. Contre Rodez, ça doit être sur leur deuxième tir cadré. Ces derniers temps, sur les premières incursions des adversaires on encaisse rapidement et c’est quelque chose qu’il faut gommer. A l’extérieur, on concède moins voire autant d’occasions mais on revient avec des résultats positifs. On encaisse trop rapidement par rapport aux nombres d’occasions à domicile et derrière on est un peu frustré. Contre Nîmes, on faisait des choses intéressantes, on a perdu le fil et on a été justement puni derrière.

Le VAFC a-t-il l’effectif à la hauteur de ses ambitions ?

Que pensez-vous de cette équipe de Toulouse ?

La Ligue 2 est un championnat difficile. Bien sûr qu’ils ont une équipe pour jouer le haut de tableau et la montée mais il y a d’autres bonnes équipes. Il y a pas mal d’équipes qui sont descendues et n’ont pas réussi à remonter. Ils sont dans la bagarre mais ça ne va pas être simple.

Vous avez beaucoup pêché sur les coups de pied arrêtés défensifs depuis le début de saison…

Contre Guingamp, on ne revient pas avec la victoire parce qu’on prend un but sur corner, Nîmes nous assassine sur son premier corner, Rodez c’est la même chose sur leur premier corner. On se rend compte qu’on a beau mettre des choses en place la semaine à l’entraînement dans les principes de jeu, les coups de pied arrêtés restent une donnée fondamentale dans le foot. Aujourd’hui, on est sanctionné sur les coups de pied arrêtés mais à l’inverse, on ne marque pas ou très peu. C’était différent l’année dernière et il faut essayer de retrouver cette force. Pour moi c’est hyper important défensivement, et on voit sur les scénarios de match que quand ça ne bascule pas pour nous sur les coups de pied arrêtés, les matches ne sont pas en notre faveur. Sur cinq matches, le scénario s’est répété trois fois. On a beau faire tout ce que l’on veut, il faut vraiment performer là-dessus.

Vous avez changé de gardien durant l’été, défendez-vous différemment désormais sur ces séquences ?

Au niveau des principes, des joueurs et des positionnements, on reste de la même façon. Je ne pense pas que le changement de gardien ait un impact. On se rend compte que sur certains matches la saison passée on avait encaissé sur coups de pied arrêtés. C’est vraiment un problème collectif et on doit vraiment progresser là-dessus si on veut avoir une solidité plus importante. Contre Nîmes, avant le but, on ne concède pas un tir du tout et leur premier tir cadré vient sur un corner qui fait but alors qu’ils ne font pas un grand match. On a pris un coup derrière la tête. Aujourd’hui, pour moi, c’est vraiment un gros point à améliorer si on veut que les matches basculent de notre côté.

Comment vous sentez-vous avec Emmanuel Ntim sur le terrain ?

Ca fait maintenant quatre ans qu’on est au club ensemble, on se connaît bien. On n’a peut-être pas les profils de défenseurs centraux grands et costauds mais on joue différemment. Je pense qu’on a une complémentarité sur et en dehors du terrain qui nous permet d’être performants.

Propos recueillis par Arthur LASSERON

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