Intronisé en début de semaine à la tête du LOSC, pour prendre la succession de Christophe Galtier, Jocelyn Gourvennec s’est exprimé pour la première fois devant la presse ce mercredi midi. Des coulisses de sa nomination à l’accueil plutôt mitigé des supporters en passant par son parcours depuis le départ de Bordeaux, le nouvel entraîneur lillois n’a éludé aucun sujet. Morceaux choisis.
Heureux de rebondir à Lille
« Je suis très heureux de rejoindre le LOSC. J’ai été merveilleux bien accueilli dans un club que j’ai toujours considéré comme une place forte du football français. Je remercie tous les salariés ainsi que le groupe que j’ai rejoint en stage aux Pays-Bas ou bien encore le président et les actionnaires qui me font confiance. On a une saison qui s’annonce qui sera passionnante. C’est un challenge relevé mais aussi passionnant, parce que le LOSC sort d’une saison magnifique à tout point de vue. La saison qui arrive sera la saison de la continuité, c’est le choix du président. J’en profite pour féliciter Christophe Galtier pour son travail ici pendant trois ans et demi, je le remercie aussi par rapport à l’héritage sportif qu’il nous laisse. On a de belles échéances qui nous attendent et je suis très heureux de pouvoir relever ce challenge. »
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Un accueil mitigé
« Avec Olivier (Létang), on a toujours eu un lien, une relation, on se connaît depuis longtemps. On a commencé à discuter seulement quelques jours avant la signature, mais il y a eu des échanges très intéressants et différents de ceux que j’ai pu vivre ces dernières années quand je présente mon projet en tant qu’entraîneur L’entretien a été concret et précis, sur des interrogations concrètes et basé sur la franchise. Le LOSC est un grand club, les supporters sont derrière leur club depuis toujours et je comprends la problématique mais quand on est entraîneur, on est toujours exposé aux critiques. Mais dans mon travail je veux pouvoir mettre mon énergie dans des choses sur lesquelles je peux agir, à savoir bien représenter le club notamment lors des conférences de presse, je crois pouvoir dire que j’ai toujours bien représenter mes clubs. Après, c’est mettre l’énergie sur le coeur de mon métier, à savoir le management de l’effectif, du vestiaire et la préparation des matches. je suis quelqu’un d’assez structuré et bien organisé et je mettrais cette valeur de travail au service du LOSC. Après, je respecte l’avis de chacun, on est en démocratie, mais je ne souhaite pas rentrer dans ce débat. »
Ses deux ans sans club
« J’ai entraîné quasiment non-stop pendant dix ans, étant un peu dans la machine à laver pour reprendre une image. On est sans arrêt dans un process qui ne s’arrête jamais, en enchainant les matches. Il y a deux ans, j’ai souhaité faire une parenthèse pour continuer à m’améliorer et apprendre des choses. J’ai donc eu deux activités, celle de consultant sur Canal+, pour garder un oeil d’expertise sur la Ligue 1. Puis, j’ai fait une formation de management à Limoges. A un moment de ma carrière, j’ai souhaité prendre un peu de recul, apprendre des choses, me renouveler, avoir une vision un peu différente, en faisant aussi un point sur les dix ans précédents. Cela m’a permis de beaucoup observé, notamment le LOSC la saison dernière. »
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Surfer sur la dynamique actuelle
« Ce groupe a besoin de continuité, c’est continuité dans les habitudes de jeu, les repères de jeu, même s’il y aura probablement de mouvements de joueurs. Il est fondamental de garder ce groupe dans des habitudes de jeu qui ont fait leurs preuves, qui marchent et dans lesquelles les joueurs se sentent bien. On va donc continuer à travailler pour que les joueurs se sentent bien. J’ai pioché beaucoup d’idées à de nombreux entraîneurs en France ou à l’étranger. Il y a encore plein de choses à ordonner, car avoir les idées c’est bien mais après il faut pouvoir les traduire sur le terrain. On sera donc réellement dans la continuité. »