Lucide mais frustré de ne prendre qu’un point face à une équipe venue chercher le match nul (0-0), Jocelyn Gourvennec s’est exprimé sur les situations de Renato Sanches et Jonathan David, en échec face à Metz.
Jocelyn, la première mi-temps était vraiment très terne, la deuxième était un peu meilleure mais ça n’a pas suffi…
On n’a eu une première mi-temps très difficile parce que c’était très fermé, beaucoup de duels à l’intérieur du jeu, des lignes resserrées, très peu d’espace. On n’a pas réussi à les surprendre, à les mettre hors de position. Les fois où ça passait, ça n’allait pas au bout car il n’y avait pas la passe au bon moment ou dans le bon espace. On a été laborieux dans l’utilisation du ballon en première mi-temps. On a modifié un peu, on s’est réorganisé pour sortir le ballon, ça a tout de suite donné plus de mouvement, on a l’occasion dès le début avec Jonathan David. Après, ça s’est à nouveau verrouillé. On a joué une équipe qui est venue chercher un point, qui a eu ce qu’elle voulait. Ils ne sont pas venus jouer. Nous on se s’est pas mis à la faute en offrant des espaces. Ils auraient pu piéger Marseille là-dessus dimanche dernier, ça s’est joué à pas grand chose. On a réussi à ne pas leur offrir grand chose. On a beaucoup buté, les joueurs ont couru beaucoup, mais on n’a pas été juste du tout.
Renato Sanches est entré pour les dix dernières minutes, est-il encore gêné physiquement ?
Oui oui, les sensations étaient moyennes. A l’échauffement il s’est senti bien. Sur un match comme ça, si on avait pu ne pas l’utiliser on l’aurait fait. Il est capable de faire tellement de différences par sa vista, sa passe, on a misé là-dessus. On n’a pas réussi à déverrouiller le cadenas.
Jonathan David n’a pas marqué aujourd’hui, on sent qu’il fait moins de différences…
Il fait toujours autant d’efforts. Il a énormément joué, en plus des déplacements, ça pèse peut-être. C’est un garçon qui ne se pose pas de questions, qui récupère assez vite de ses efforts. Je pense qu’il est aussi plus surveillé qu’avant. Il faut qu’on l’aide à trouver un peu plus de fluidité. Il aurait pu marquer ce soir, mais on est là pour l’aider à trouver les bonnes sensations, et à retrouver de l’allant.
Propos recueillis par Arthur LASSERON