Auteur d’une prestation cataclysmique à Troyes, le LOSC a perdu ses nerfs d’une façon pittoresque. Revenu sur le sujet, Jocelyn Gourvennec considère que son équipe ne doit pas perdre ses nerfs aussi facilement.
Le LOSC a dégoupillé
Embarqué dans un cercle vicieux, le LOSC ne pouvait plus se contenir à Troyes. Obnubilés par l’arbitre, après un penalty qu’ils jugeaient inexistant, les hommes de Jocelyn Gourvennec sont entièrement sortis de leur match, encaissant deux autres penalties et finissant la rencontre à neuf. L’expulsion de Renato Sanches est devenue le symbole d’un craquage collectif. Contestant avec beaucoup de véhémence, une faute commise par Burak Yilmaz, l’international portugais obtenait un premier avertissement, avant de mimer de lunettes face à M. Delajod. Un geste qui lui a valu de regagner le vestiaire expressément par un deuxième carton jaune.
Jocelyn Gourvennec est revenu sur cet incident et a discuté avec Renato Sanches. « Il était déçu, avoue-t-il. Il sait qu’il s’est mis à la faute. Ça a eu beaucoup de conséquences sur le match, alors qu’on avait dit à la mi-temps qu’il fallait rester dans le match et ne pas se disperser.Il a pris deux matches et sait qu’il pourra rejouer à la fin de la saison. Ce qu’il s’est passé, est passé. Après, il y a eu tellement de choses qui créaient de la confusion et de la frustration. Notre rôle est qu’on doit garder nos nerfs. C’est fondamental et on l’a fait pendant toute la saison. On les a rarement perdus. Là, c’est Renato qui les perd et ça a des conséquences. Si on perd nos nerfs, on perd le contrôle et on se met à la faute. Malheureusement, ça a eu des conséquences. »
Emilien PAU