Jocelyn Gourvennec (LOSC) : « On a un problème de régularité dans l’efficacité »

Gourvennec LOSC
Anthony Dibon/Icon Sport

Alors que le LOSC vit une saison en demi-teinte, les Dogues se déplacent à Monaco ce vendredi pour tenter de relancer la machine. De son côté, la trêve internationale a permis à Jocelyn Gourvennec de longuement réfléchir au début de saison de son équipe. Entretien

Jocelyn Gourvennec, comment un coach travaille pendant une trêve internationale pour être prêt dès la reprise du championnat ?

On s’occupe toujours bien des joueurs qui restent. Les joueurs se sont bien entraînés. Cette semaine, on a bien redémarré et on a fait une préparation de match classique, sauf qu’on a moins de joueurs. Je garde toujours le lien avec ceux qui ne sont pas là. Il y a quand même ce suivi-là. On ne les oublie pas pendant dix jours. Ils font partie du groupe, même s’ils ne sont pas physiquement présents. Quand ils reviennent, il faut à la fois évaluer où ils en sont au niveau physique, mental et au niveau fatigue avec les voyages, et les sensibiliser sur le match qui arrive. Il faut que les choses soient claires aussi pour ceux qui arrivent au dernier moment.

Depuis le début de saison, vous avez du mal à revenir après une trêve internationale, avez-vous analysé les raisons ?

C’est vrai qu’on a, à chaque fois, mal démarré. C’était à Lorient puis à Clermont. C’était deux matches qui se ressemblaient beaucoup. On n’a pas beaucoup montré de choses dans le contenu. Il y a toujours des imprévus sur les joueurs qui reviennent de sélection. Il y a en aura jusqu’à demain pour les joueurs rentrés tardivement. On verra comment ils se sentent. C’est toujours pareil. Quand vous avez beaucoup de joueurs internationaux, les joueurs ne sont pas là quand on prépare les plans athlétiques, tactiques et stratégiques. Il faut faire des rappels quand ils reviennent. C’est comme ça, on doit s’adapter. On doit encore mieux synchroniser ceux qui sont restés là et ceux qui rentre. Ils doivent vite changer avec leur projet qui est sur dix jours en équipe natonale pour revenir dans le mode club. Il faut qu’on soit davantage prêt pour le match de Monaco et mieux se focaliser sur l’objectif du match.

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Avez-vous profité de cette trêve pour analyser l’irrégularité de votre équipe ?

On a un problème de régularité dans l’efficacité, qu’elle soit défensive pour mieux défendre notre but, et offensive pour être plus chirurgical devant le but. On l’a encore vu contre Angers. Il y a du contenu. On montre des choses, mais on a ce problème récurrent d’efficacité qui dure et qui est embêtant. On doit prendre conscience qu’on doit monter en compétences là-dessus. On a beaucoup insisté dessus depuis quinze jours. On l’a rappelé à ceux qui étaient là cette semaine. Au moindre petit ballon à l’entraînement, il faut s’habituer à marquer, se mettre en condition de marquer et refuser cette fatalité qui fait dire qu’on a des occasions, mais qu’on ne se met pas à l’abri et qu’on se fait reprendre. 

C’est arrivé plusieurs fois cette saison. On doit mieux se conditionner là-dessus. Il faut accepter peut-être d’avoir moins de situations pour être plus froid devant le but quand on les a. On a besoin de ça. Après, on fait de bonnes choses. Face à Angers, on a le contrôle du match, mais ça ne fait qu’un point. C’est des points qu’on lâche. On a du retard en terme comptable en championnat. Il faut qu’on soit cohérent et organisé. Une fois qu’on insiste beaucoup dessus dans le discours, il n’y a pas besoin de beaucoup parler ensuite. Je ne veux pas en rajouter et crisper les joueurs. 

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