Jocelyn Gourvennec (LOSC) : « L’équipe a besoin de répondre présent dans les gros matches »

Jocelyn Gourvennec LOSC
Eibner-Pressefoto / Gabriel Boia / Imago

Auteur d’un début de saison en dents de scie, le LOSC a l’occasion de se replacer et de faire le plein de confiance en cas de succès contre l’OM, ce dimanche pour le compte de la 9ème journée de Ligue 2. De son côté, Jocelyn Gourvennec estime que la frustration ressentie après la défaite contre Salzburg en Ligue des Champions peut servir de moteur à son groupe.

Dans quel état d’esprit est le groupe après la défaite à Salzburg ?

Déjà, il faut qu’on soit capables de passer d’une compétition à l’autre. Quand on passe tous les trois jours de la Champion’s League à la Ligue 1, c’est un exercice. Les joueurs commencent à en avoir l’habitude. Évidemment qu’on est frustrés après la défaite à Salzbourg. J’ai senti les joueurs plus révoltés qu’abattus. Révoltés aussi parce qu’on on a des décisions qui ne nous sont pas favorables, on trouve que le VAR, contre Wolfsburg ou Salzburg, ne nous est pas du tout favorable. Il y a des zones d’ombre non éclaircies et qui nous pénalisent.

Et puis il y a le besoin pour nous de continuer à nous améliorer, notamment à être meilleurs dans la phase de finition. On prépare plutôt bien nos actions, on arrive à sortir du pressing de l’adversaire depuis plusieurs matches, mais après on n’est pas encore suffisamment précis, justes techniquement ou dans les choix, c’est ce qui nous coûte probablement a minima un point à Salzbourg.

On a le sentiment que cette équipe a encore besoin d’un déclic…

Peut-être. L’équipe a besoin de répondre présent dans les gros matches, ça avait été le cas contre Wolfsburg sans ouvrir le score malheureusement. Il y a la frustration de Salzbourg, et même si on n’a pas tout bien fait, on a répondu présent, dans l’engagement. Mais on doit pouvoir éliminer dans notre jeu, dans nos matches, des périodes un peu brouillonnes. À Salzbourg, en fin de match, où on a poussé de manière désordonnée. La maturité de l’équipe et du groupe, en dépit des jeunes joueurs, doit nous permettre de ne pas avoir de trous d’air dans les matches ou des périodes où c’est un peu décousu. C’est notre axe de travail. Quand on a une situation ou une occasion, si on peut ouvrir le score et marquer ça aide l’équipe à être en confiance.

A quel type de match vous attendez-vous contre l’OM ?

Ça va être un match intense, engagé. Marseille est une équipe intense, qui met beaucoup de rythme, qui est forte dans les transitions, qui met beaucoup de vitesse. Et on va devoir répondre à ça. Cela fait un moment qu’on est là-dedans, il faut le cultiver. Ils ont fait un début de saison très fort, avec beaucoup de vie dans l’équipe, avec un entraîneur qui avait commencé à mettre ses principes dès la fin de la saison dernière. Ils ont un effectif qui a beaucoup bougé, beaucoup de recrues, donc il y a beaucoup de ferveur autour de ça. Ils sont sur deux nuls et une défaite mais il y a du talent. Ils ont cette capacité à être tranchants mais nous aussi avons des arguments à faire valoir.

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