Jocelyn Gourvennec (LOSC) : « Il y a eu une bonne réaction du groupe après Nice »

Quinze jours après la claque reçue contre l’OGC Nice, le LOSC va retrouver son public de Pierre Mauroy à l’occasion de la réception du Montpellier HSC pour le compte de la 6ème journée de Ligue 1. Un match que Jocelyn Gourvennec aborde avec l’envie de confirmer les progrès entrevus à Saint-Etienne. Entretien.

Sur quoi avez-vous axé cette semaine pour franchir un pallier ?

On peut noter qu’il y a eu une très bonne réaction du groupe après la semaine de travail après Nice, et ce qu’on a fait à Saint-Étienne était très cohérent. Après, si on ne gagne pas le match, c’est qu’il y a encore des manques. Je pense qu’il faut renforcer ce qui a bien marché, c’est-à-dire l’animation générale de l’équipe et toutes les phases d’utilisation du ballon où l’on peut encore faire mieux, mais c’était déjà très correct. Et puis l’équilibre de l’équipe général : quand on attaque, rester équilibré, ne pas prendre de transition, ce qui était un risque à Saint-Étienne et qui le sera encore contre Montpellier. On aurait pu penser que la confiance aurait pu être altérée après Nice et les joueurs ont fait cet effort-là et on a réussi à faire un match relativement plein et très cohérent. C’est plutôt rassurant, mais encore faut-il l’entretenir, on doit le renforcer. On doit être encore plus exigent avec nous-même la dessus, sur l’animation générale de l’équipe, défensivement et offensivement.

Vous manquez d’efficacité en ce début de saison…

Il est bien évident qu’on doit se donner de la marge et être beaucoup plus efficace dans la finition, être capable de sanctionner les possibles erreurs de l’adversaire, être capable de marquer sur les temps forts que l’on a. Et on en a eu quasiment tous les matchs y compris contre Nice où on a eu quelques temps fort où on était sur le but de Nice sans marquer. Que ce soit à Metz ou à Saint-Étienne il y a quelques jours, on doit renforcer ça et être beaucoup plus efficace. C’est une question de technique, mais surtout une question de mentalité. Après, ça correspond aussi au profil que l’équipe qui a souvent gagné l’année dernière par seulement un but d’écart. Il faut être capable de se mettre à l’abri. Quand on mène 1-0, de vouloir encore continuer à attaquer, à avancer, à aller mettre ce deuxième, en restant équilibré, bien entendu, mais ça s’est une question de mentalité.

Cela change-t-il la donne dans votre travail de savoir que Delort ne serait probablement pas là ?

Il y a toujours dans la préparation d’un match, une part où on tient compte de l’adversaire, les spécificités de l’adversaire et les choses qui vont revenir dans leur jeu. Chaque équipe a des habitudes de jeu et ça revient quand les adversaires nous prépare, c’est la même chose. Et puis il y a toute une part où on est focalisé sur notre jeu, notre animation. Qu’est-ce que l’on fait à la perte ? Comment on utilise le ballon à la récupération ? Est-ce qu’on est plus dans un jeu posé ? Dans la transition ? C’est un peu tout ça. C’est toute cette partie-là qui est indépendante de l’adversaire et de ce qu’on va retrouver. Concernant l’adversaire et l’animation défensive, on peut un peu moduler en fonction de ce qui revient. Une équipe qui joue toujours très long au deuxième ballon, ce n’est pas la même chose qu’une équipe qui jour plus court. Après, si on me dit Delort, un excellent joueur n’est pas là, il y aura un autre, il y a aussi d’autre excellent joueur à Montpellier. Ça impacte peut-être leur jeu, leur préparation, mais pour nous ça ne rentre pas dans le calcul de notre préparation et sur le fait qu’on doit vraiment se focaliser sur nous.

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