Jocelyn Gourvennec (LOSC) : « Il n’y a pas eu d’euphorie »

Gourvennec LOSC
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Quelques jours après la qualification historique du LOSC pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Jocelyn Gourvennec aborde la réception de Lyon, en Ligue 1, comme un vrai défi.

L’euphorie est un peu redescendue après la qualification en Ligue des Champions ?

Il n’y a pas eu d’euphorie. Il y avait beaucoup de joie, mais pas d’euphorie. On est en train d’écrire une belle histoire en Champions League. On va refermer le livre Ligue des Champions, on va bien marquer la page. Mais c’est le sport de haut-niveau, on enchaîne. On doit rebasculer dans la Ligue 1. Il faut qu’on rebascule dans le championnat avec beaucoup d’envie.

Les entrants, comme David et Gomes cette semaine, pèsent plus sur les matches ?

C’est toujours une question d’état d’esprit. Un joueur déçu de ne pas avoir démarré le match, qui ne montre pas plus d’envie que ça en rentrant, c’est sûr que c’est un problème. Quand on a des joueurs avec cette mentalité, comme Jonathan David et Angel Gomes justmeent, ça doit servir aux autres. Quand on a l’état d’esprit, l’envie, le dynamisme pour bousculer les choses, pour montrer à l’entraîneur qu’il s’est trompé, je ne demande que ça. Il faut que les choix soient difficiles à faire. Les joueurs doivent rendre la compo difficile.

Vos joueurs ont compris ce message sur les entrants ?

Je pense qu’il y a une progression, mais il faut que ce soit tout le temps, pas que sur les matches de gala. Ce qui peut poser un problème aux joueurs, ce sont les états d’âme. Parfois, les joueurs sont là-dedans et c’est un frein.

Isaac Lihadji n’était pas présent mercredi à Wolfsbourg, il y a une raison particulière ?

Il n’était pas apte pour raisons médicales.

Vous rentrez dans l’histoire à titre personnel avec la qualification…

J’en suis conscient, très heureux de renvoyer aux gens du club la confiance qu’ils m’ont témoignée en début de saison. Je suis content du travail de tout le monde. Ce travail est en train de se voir, et ça me rend heureux. Quand on mène un projet, on doit manager une cinquantaine de personnes. Ce management là commence à prendre forme, et c’est surtout ça qui me rend heureux. Le fait que le public réponde de manière positive aussi est agréable.

L’état de la pelouse à domicile laisse à désirer, vous en avez parlé avec les dirigeants ?

Je laisse les dirigeants gérer ça. Je pense qu’il y a vraiment un problème de structure. Ca impacte fortement le jeu. On a joué sur un billard à Wolfsbourg, à Rennes. Une fois qu’on a fait le constat, qui fait quoi ? Je ne mettrai jamais sur la place publique mes demandes en interne. D’autres feraient différemment, je ne mets pas de pression par médias interposés. J’espère vraiment qu’il va y avoir des solutions de trouvées.

Source : LOSC

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