Formé à Troyes et joueur de l’ESTAC pendant sept ans, Jimmy Cabot va à nouveau retrouver son club formateur ce vendredi et cela a toujours une saveur quelque peu particulière pour le nouveau piston du RC Lens.
Que gardez-vous de vos années troyennes ?
Il y a eu beaucoup de changement. J’avais déjà eu l’occasion de les rejouer pas mal de fois depuis mes années à Lorient, mais aujourd’hui il n’y a même plus un joueur que j’ai connu là-bas, mais c’est normal, les années passent. Troyes est une ville particulière pour moi. J’ai grandi là-bas, j’y ai fait toutes mes classes, j’ai progressé là-bas, ils m’ont donné mon premier contrat professionnel et ce titre de champion de Ligue 2. Tout s’est bien déroulé là-bas, c’étaient de belles années, de beaux souvenirs. Ils font pas mal l’ascenseur, ont du mal à se pérenniser en Ligue 1 mais je trouve qu’ils font de bonnes choses. Ils arrivent à se renforcer, à aménager pas mal de choses au niveau du centre de formation grâce au City Group. Il y a pas mal de choses qui évoluent positivement. J’espère qu’ils arriveront à faire quelque chose de fort en Ligue 1.
Avez-vous parlé du club avec Corentin Jean ?
On s’était déjà quitté difficilement en partant de Troyes, mais chacun sa carrière ! Je suis content qu’il ait pu retrouver un projet dans lequel il se sent épanoui. Pour Lens, on n’en avait pas spécialement parlé mais quand je suis arrivé, on en a discuté. Après, on se rend bien compte de l’évolution du club et de comment ça se passe en interne, il n’y avait pas besoin de passer cent ans sur le sujet. Je savais qu’il était épanoui ici, qu’il y avait des bons gars, que ça travaillait bien. Avec ou sans Corentin, j’étais content d’arriver ici.