Grâce à une force de caractère indéniable et un collectif qui vit extrêmement bien, le RC Lens est capable de renverser des montagnes mais également de retourner des situations compliquées comme à Reims le week-end passé, explique Jimmy Cabot.
Après quatorze matches, la série d’invincibilité fait-elle sens ?
On n’en parle pas particulièrement en interne mais c’est quelque chose de bien et positif pour le club. C’est toujours bien d’avoir des objectifs, des choses qui nous motivent en plus même si on n’a pas besoin de ça pour être motivé. Ce sont des choses toujours intéressantes à aller chercher, comme les séries de victoires à domicile. Ca montre tout ce qui évolue ici au club. C’est important de garder ces séries. Ca montre que l’on est une équipe dure à battre, à jouer. Que l’on soit mené ou sur des matches en maîtrise, on prend des points.
Quelles sont les forces de ce RC Lens ?
Ca fait trois mois que je suis ici, j’ai connu des clubs plus en difficulté où c’était parfois plus compliqué et je trouve que le groupe est très homogène. Il y a un vraiment un haut niveau de performance chez chaque joueur. On voit aussi dans les rotations que peu importe les manques, il y a de belles compensations. C’est ça qui donne de l’énergie et de la force au groupe. Tout le monde pousse vers le haut, la concurrence est saine, ça travaille bien, il y a du plaisir au quotidien. Tous ces arguments font que ça se passe positivement, il y a une bonne ambiance et ça se passe bien.
Votre entraîneur parle de Salis Abdul Samed comme quelqu’un d’extraverti, comment cela se manifeste-t-il ?
Il est toujours de bonne humeur, très exubérant dans tous les sens du terme, que ce soit pour la musique ou dans le vestiaire. Il est excessif mais positivement et ça met une bonne ambiance dans le groupe. Ca va avec sa personnalité et ça fait que son intégration s’est faite à 2000 à l’heure, il se sent très bien dans ce groupe. Il n’a pas gène ou de pudeur de ce côté-là.
Quelque chose vous a-t-il frappé quand vous vous êtes retrouvés à dix face à Reims ?
On a beaucoup de confiance en notre jeu. Il y a parfois des faits de match qui font que l’on peut être en infériorité ou mené, même en jouant bien et c’était le cas à Reims. En première mi-temps, même s’il manquait cette dernière passe et beaucoup de frappes sans être dangereux, je trouve qu’on avait beaucoup de confiance en notre jeu. A dix contre onze, on avait des situations, de l’espace, toujours le pied sur le ballon plutôt que de subir. Sur tous les matches que l’on a joué, on arrive toujours à développer notre jeu, à trouver des solutions et ensuite il y a les valeurs de l’équipe. Je pense que c’est une question de personnalité et même mené et à dix contre onze, on ne se voyait pas perdre ce match à Reims. On n’allait pas subir. C’est bien que l’on arrive à toujours aller chercher des résultats.
Qu’est-ce que ça fait d’être sur le podium même si la saison n’a connu que six journées ?
C’est comme la série d’invincibilité ou les victoires à domicile, ce sont des petits trucs qui nous servent de récompense par rapport au travail qui est fait. C’est bien de voir que notre travail porte ses fruits. On est récompensé soit par le classement, soit par le total de points, soit par des séries. Ce sont plein de choses, comme aussi le monde au stade, l’ambiance qui est présente. Tout le monde tire vers le haut, il y a une bonne ambiance. Il n’y a pas de petit « hic ». Ca se passe naturellement. Si on arrive à garder cette exigence, malgré les périodes de moins bien qu’il y aura, ça se retranscrira au classement.