Battu pour la deuxième fois de la saison à Caen (3-1), l’Amiens SC a encore montré ses lacunes face à un des gros morceaux du championnat après le revers inaugural à Metz et le nul heureux au Havre. Pour autant, Jessy Benet tenait à positiver après la rencontre. Entretien.
Jessy, cette défaite est un brutal coup d’arrêt pour l’Amiens SC…
C’est sûr. On est tombé sur une bonne équipe mais on encaisse sur des erreurs individuelles, surtout sur le premier but qui nous fait mal. Déjà le penalty manqué ça les booste un peu et on prend un but au mauvais moment du match.
Selon vous, c’est un penalty mal tiré ou bien arrêté ?
Je ne suis pas dans l’action mais je pense qu’il fait quand même un beau plongeon et un bel arrêt. Il faudrait que je revois à la vidéo. Après ça fait encore 0-0 à ce moment-là. Derrière, le public pousse ça peut nous mettre un coup au moral même si on finit pas trop mal la première période. En début de deuxième, on prend le but rapidement et le deuxième aussi et ça nous fait mal. C’est un peu comme à Metz. On fait un match cohérent mais on prend des buts sur des erreurs. Il faut corriger ça.
Ce genre de défaite ne vous pendait-il pas au nez quand même ?
On ne faisait pas tout bien jusqu’à présent mais on ne perdait pas et on arrivait même à en gagner. On sait qu’on ne va pas gagner tous les matches et il faut qu’une défaite comme ça nous serve de leçon. On n’aime pas perdre et c’est bien qu’on ne s’habitue pas à perdre. Il faut que l’on reparte dès la semaine prochaine sur une victoire. C’est dans ce genre de moment qu’on va aussi voir comment le groupe est capable de réagir et de rebondir. On enchaîne les bons résultats à la maison, c’est à nous de poursuivre cette dynamique.
Ne craignez-vous pas une cassure après cette défaite ?
Non, je ne pense pas. Contre Metz, on nous avait dit un peu ça, qu’on allait peut-être douter. Derrière, on a enchaîné et il faut juste appréhender ça comme une piqure de rappel. Il faut rester humble et repartir au travail. Même quand on gagne, on sait qu’il faut toujours repartir au travail. C’est la même chose après une défaite. Il ne faut pas que ça atteigne notre confiance, il faut se servir de cette défaite pour avancer.
Propos recueillis par Romain PECHON
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