Au terme d’un match ouvert et parfois un peu brouillon, l’Amiens SC a mis fin à sa série négative en ramenant un point de Valenciennes (1-1), lundi à l’occasion de la 16ème journée de Ligue 2. Un résultat qui sera positif s’il est bonifié par une victoire à Laval selon Jérémy Gélin. Entretien.
Jérémy, quel sentiment prédomine après ce match nul de l’Amiens SC à Valenciennes ?
On reste un peu sur notre faim. On aurait préféré et on aurait peut-être dû marquer ce deuxième but qui nous aurait offert la victoire sur la fin. C’était un match assez ouvert, où on a eu les possibilités de marquer. On repart avec un point, ce qui est déjà quelque chose de positif pour avancer et bien entamer cette deuxième partie de saison, même si on aurait aimé prendre les trois points.
Et il y avait vraiment la place en transition pour le faire…
On a eu les possibilités oui. Des contre-attaques n’ont pas été très bien jouées, il y a aussi ma frappe qui n’est pas cadrée. On a eu un peu de déchet dans les trente derniers mètres. Avec un peu plus de justesse sur les prochains matches, on pourra gagner des matches.
En attendant, ce point permet à l’Amiens SC de repartir de l’avant…
C’est important de réenclencher la machine, d’ajouter un point au classement, de passer la première vitesse avant d’aller jouer à Laval vendredi. Il faudra y faire un résultat contre un adversaire qui vient d’en prendre cinq et qui va nous attendre le couteau entre les dents. Il faudra prendre trois points là-bas pour redynamiser tout ça et avancer au classement.
Si on prend quatre points sur six sur la semaine, ce sera une bonne performance.
Vous vous contentez donc de ce point ?
Non, je ne me contente pas de ce point. Je suis compétiteur, je veux gagner tous les matches. Et ce match on doit le gagner. Mais on prend un point et c’est toujours mieux que les dernières défaites, même s’il y avait moyen de faire mieux. Si on prend quatre points sur six sur la semaine, ce sera une bonne performance.
Comment avez-vous vécu ce Boxing Day à la française ?
Ce n’est pas forcément évident mais ça fait partie du football d’aujourd’hui. L’Angleterre a l’habitude de ça, nous on joue aujourd’hui, la Ligue 1 joue à partir de mercredi. Noël est passé, on va jouer vendredi et on aura peut-être un ou deux jours pour l’An. En attendant, on pense au match de vendredi et on sait que c’est un instant charnière pour prendre beaucoup de points et ne pas se laisser distancé.
Est-ce difficile de réenclencher la machine sur le plan physique à cette période de l’année ?
Non, ce n’est pas difficile parce qu’on avait la dalle de reprendre, de rejouer. Après un mois et demi, le championnat te manque à un moment donné. On fait du football pour la compétition, pour les matches, pas pour l’entraînement. Le retour de la compétition fait vraiment du bien et je trouve qu’on a montré de bonnes choses, même si on ne repart qu’avec un point. On avance.
Propos recueillis par Pavel CLAUZARD avec Romain PECHON