Jean-Louis Leca (RC Lens) : « Quand quelqu’un est un peu en difficulté, il y a un groupe pour l’encadrer »

Alors que la défense a beaucoup bougé durant l’été et que Christopher Wooh n’a pas été au mieux lors de la réception de l’AS Saint-Etienne, Jean-Louis Leca a tenu à prendre la défense de ce dernier avant le déplacement à Monaco. Entretien.

Pouvez-vous nous dire un mot sur les deux nouveaux défenseurs centraux du RC Lens, Christopher Wooh et Kévin Danso ?

Christopher Wooh, c’est un jeune joueur à fort potentiel. Il me fait penser à Loïc (Badé) l’an dernier quand il est arrivé. C’est quelqu’un qui est à l’écoute, qui a envie d’apprendre, il s’est vite fondu au groupe. Kevin (Danso) est athlétiquement un peu meilleur. Quand je vois son envie, quand il essaye de parler français sur le terrain pour s’adapter. Il essaye de participer, il a déjà une grosse expérience car a joué en Allemagne, ils apportent un plus à l’équipe.

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La défense est le secteur de jeu le plus retouché, cela demande beaucoup de communication pour retrouver des automatismes ?

Le plus difficile c’est dans la langue, des fois je suis en espagnol des fois en anglais. On travaille beaucoup. Il y a beaucoup de vidéos, on a quand même certains automatismes. Ca fait parti du job de savoir s’adapter. Le fait d’avoir ces richesses là, ça nous permet de performer quand on a ou des blessés ou des suspendus.

Wooh RC Lens
FEP/Panoramic/Imago

Christopher Wooh est un peu en retard sur les deux buts contre Saint-Etienne, c’est un problème de communication ?

Ca se joue à rien du tout. Après, je vous avoue que la communication, c’est plus facile quand on joue à huis clos. Quand on joue avec 40.000 personnes, j’avais la sensation que je criais de toutes mes forces et que personne ne m’entendait. Il ne faut pas rester sur les deux buts. Quand on joue un premier match à Bollaert, avec 40.000 personnes, qu’on est impliqué au bout de 20 secondes de jeu sur un but, et qu’on sort la prestation qu’il sort, ça veut dire qu’il est costaud mentalement. Il est en plein apprentissage de la Ligue 1. On m’avait aussi questionné l’an dernier sur les erreurs que Loïc Badé pouvait faire. J’avais dit que s’il ne faisait pas d’erreur, il coûterait déjà 50 millions d’euros. C’est pareil pour Christopher. Ce sont des jeunes. De performer dans un club populaire, dans un stade comme ça, et d’entrée être impliqué, et sortir une prestation comme ça, c’est preuve d’un gros caractère. Quand quelqu’un est un peu en difficulté, il y a un groupe pour l’encadrer.

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