Jayson Papeau (Amiens SC) : « Des regrets de ne pas être assez efficace »

Révélation de la préparation estivale, Jayson Papeau est également l’un des meilleurs joueurs de l’Amiens SC depuis le début de saison. Pour autant, le milieu de terrain offensif se dit encore frustré par son rendement, notamment statistique, et assure pouvoir apporter encore plus à son équipe. Entretien. 

Comment jugez-vous votre début de saison ?

Je n’arrive pas à me projeter. J’ai eu du temps de jeu et c’est déjà très bien pour moi. Ensuite, je suis un compétiteur donc quand je suis remplaçant, je suis déçu, mais ça ne m’empêche d’encourager l’équipe et de tout faire quand je rentre. En termes de temps de jeu, je suis très content, parce que j’attendais ça, mais j’ai quand même un petit goût de regrets de ne pas être assez efficace pour donner la victoire ou offrir des buts à mes coéquipiers. Je suis content, mais sur le plan personnel, il y a une petite déception.

Il manque donc les statistiques pour vous satisfaire pleinement…

C’est ça. Comme tout joueur offensif, je veux tout faire pour marquer ou donner des buts, et je sais que je ne le fais pas assez jusque-là. Si j’arrive à passer ce cap, ça donnera des idées. J’attends vraiment que ça se passe.

Quel peut être votre rôle dans le 4-3-3 d’Oswald Tanchot ?

Le poste de relayeur dans l’axe est celui que j’ai le plus connu avant de passer professionnel. Oui, je peux me retrouver dans l’axe, mais avec l’arrivée d’Arnaud (Lusamba) et le nombre de joueurs présents au milieu de terrain, je vais plus rester sur les côtés du secteur offensif.

Il y a une vraie concurrence sur les ailes…

Ça fait du monde, mais c’est ça qui va nous pousser. Si on est seul à notre poste, on se repose sur nos lauriers et ça ne fait pas avancer. La concurrence est rude, avec des joueurs de qualité. Si tout le monde est dans le projet, tout le monde va tenter de gagner sa place donc tout le monde va devoir hausser le curseur. C’est comme ça qu’on va avoir l’équipe la plus compétitive.

Est-ce que votre axe de progression personnel peut se situer dans une meilleure gestion des efforts ?

Vous avez raison, et vous n’êtes pas le seul à me le dire. Mais je me dis que si je me relâche un peu pour que je sois un peu meilleur offensivement, ça peut être le moment où l’équipe aura besoin que je fasse les efforts. Je préfère me dire que je fais tous les efforts nécessaires, quitte à être fatigué et sortir plus tôt, parce que c’est bénéfique pour l’équipe. En prenant le plus de temps de jeu possible, je vais être apte à jouer 90 minutes à toute-puissance.

Est-ce quelque chose que vous avez découvert avec votre passage dans le monde professionnel ?

J’avais beaucoup moins d’efforts à faire en amateur et ce n’était pas aussi intense et carré tactiquement. A mon arrivée à Sainte-Geneviève, j’avais déjà noté un changement, mais celui entre Sainte-Geneviève et Amiens est vraiment important, surtout sur le plan physique et tactique. C’est vraiment à partir de mon arrivée en professionnel que je me suis dit que les efforts étaient à faire dans les deux sens, contrairement à avant.

C’est un des aspects de la préparation invisible, avec notamment l’hygiène de vie…

On n’a pas le choix. Ici, on est pesé toutes les semaines, on a notre masse grasse et on a tout à disposition pour travailler. C’est au bon vouloir de chacun. Si on a envie de progresser et de performer grâce à la préparation invisible, ici on a les moyens mis à disposition.

Propos recueillis par Romain PECHON

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