L’ultime recrue du VAFC, Jason Berthomier, a été associée au coeur de la formation valenciennoise à Noah Diliberto. Les deux milieux n’ont laissé aucune chance aux Guingampais au centre du terrain. Découvrez la réaction de Jason Berthomier après cette victoire (1-0).
Jason, trois sur trois, tout va bien pour VA en ce moment ?
Oui, trois sur trois, c’est bien, c’est ce que je disais dans le vestiaire. C’est rare, je pense que ça n’arrive pas souvent. C’est une très belle chose, surtout contre trois grosses cylindrées du championnat.
On a senti beaucoup de débauche d’énergie ça courait beaucoup, notamment en deuxième période où Guingamp poussait, il y a eu beaucoup d’efforts ce soir ?
Oui après ça reste encore aujourd’hui notre fonds de commerce, c’est une énorme débauche. C’est une force collective. Ça demande à s’améliorer sur pas mal de points mais quand on a déjà ces bases-là on peut déjà bien avancer et on le voit.
Du coup Mohamed Kaba n’était pas là, vous étiez associé à Noah Diliberto, ça s’est plutôt bien passé dans l’entrejeu ?
Oui après ce sont forcément des profils différents de Mohamed on est loin des récupérateurs. Il y a eu un moment où on était un peu en difficulté dans la première mi-temps mais sinon dans l’ensemble on a essayé de faire au mieux, de ressortir les ballons et de permettre au jeu d’avancer. Ça a payé ce soir donc c’est bien
C’était un match justement où vous avez été contraint de jouer un peu plus bas donc de plus défendre, ça vous plaît ? Ou vous avez hâte de retourner derrière les deux attaquants ?
Non ça me plaît ! Ça ne me dérange pas d’être aussi à la construction. Quand je joue plus haut j’aime bien aussi venir décrocher un petit peu. Là j’ai été plus bas ce soir mais ça ne me pose pas de soucis du tout.
Est-ce que vous pouvez nous parler des deux de la défense centrale ? Est-ce que vous les connaissiez avant ou vous les avez découverts ici ? Comment vous les voyez ?
Je connaissais Cuffaut parce que j’ai beaucoup joué contre lui, Debuchy je l’ai vu à la télé. On voit ce soir qu’ils nous apportent beaucoup d’expériences, ils vont bien ensemble. Ils ont été très solides ce soir. Je pense qu’à l’image de l’équipe ils nous apportent quand même beaucoup de sérénité.
Et dans le quotidien est ce qu’ils prennent beaucoup la parole ou ce sont des anciens plutôt discrets qui se comportent par l’exemple ?
Oui c’est plus ça, ils n’ont pas le tempérament ou le caractère à énormément s’exprimer. C’est plus par les actes.
Donc assez silencieux ?
Ah oui oui, ils ne hurlent pas partout mais ce sont eux qui prennent la parole dans les moments importants.
On est quasiment au tiers de la saison, VA est à un point de la première place, mais on sait que le coach n’aime pas parler de classement mais de points. Est-ce que c’est une méthode que tout le vestiaire a acceptée ?
Oui oui de toute façon ça c’est la base. Franchement par expérience il faut vraiment parler de points, il faut vraiment atteindre cette barre. Après parler de points ça ne veut pas dire ne pas parler de classement. Ce qu’il faut c’est avoir ce nombre de points qui te met à l’abri. On a vu trop de fois des équipes dire au début de l’année « oui nous on veut monter, nous ceci, nous cela », et se retrouver à 4-5 journées de la fin dans le trou. Ça c’est une énorme erreur. Il y a beaucoup trop d’équipes qui veulent monter. Le championnat est beaucoup trop compliqué, beaucoup trop long pour pouvoir se projeter trop vite. Il faut prendre les points. Évidemment si cette barre des 40 points tu l’as pris au mois de janvier ou février tu as plus de chances d’être en haut que si tu l’as prise au mois d’avril. Donc c’est surtout ça : arriver à cette barre de points le plus vite possible. Et c’est à partir de là où tu es tranquille que tu peux te projeter sur autre chose.
Oui, donc après trois victoires, évidemment on ne va pas s’enflammer ?
Ah non, on ne va pas s’enflammer, il n’y a pas non plus lieu de s’enflammer. On sait que nos contenus restent encore à améliorer, il y a beaucoup de points à améliorer. D’ailleurs c’est ce qui est aussi top parce qu’on sait que là on est en haut. Après le classement fait plaisir on ne va pas se mentir. Quand on se voit là-haut ça fait du bien. C’est toujours plus agréable le dimanche matin de se lever et de revenir le lundi ou le mardi à l’entraînement en étant à cette place-là mais il faut rester très humble. C’est la base du championnat de Ligue 2.
Oui vous le regardez quand même le classement là !
Mais bien sûr qu’on le regarde. Et puis le dimanche ça fait du bien quand on ouvre les journaux. Il faut le faire car ce sont des moments qu’il faut savourer. Maintenant il faut rester très humble par rapport à nos performances et à la suite du championnat.
Justement c’est une bonne nouvelle ça de savoir qu’il y a beaucoup à faire pour progresser mais que ça gagne quand même ?
Oui bien sûr. Après c’est comme j’ai dit, quand on a une base collective où tout le monde veut faire les choses ensemble, tout le monde est prêt à avoir une grosse débauche d’énergie. Pour rester en haut je pense qu’il va falloir plus, ça c’est sûr, si on veut vite atteindre cette barre de 40 points et rester en haut. Il va falloir faire plus, mais quand on a déjà cette base-là on peut bien avancer.
Propos recueillis par Arthur LASSERON
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